6avantages du beauty trucks pour les esthĂ©ticiennes . Certains salons de beautĂ© rencontrent des difficultĂ©s pour Ă©largir leur clientĂšle surtout sâils ne disposent pas du budget adĂ©quat pour une bonne publicitĂ©. Câest la raison pour laquelle certaines esthĂ©ticiennes penchent vers les instituts Ă domicile ou le beauty truck.
Zilan Serwud, une jeune Kurde irakienne, a ouvert Ă Erbil le "Zee burger", un food-truck servant des burgers, ici le 17 aoĂ»t 2019 / AFP AffamĂ©s, les clients se pressent devant le food-truck de Zilan Serwud. Avant de connaĂźtre le succĂšs, cette Kurde irakienne a dĂ» obtenir un feu vert sans lequel ses burgers n'auraient jamais existĂ© pas celui de son banquier, mais celui des hommes de sa Kurdistan, comme ailleurs en Irak, le taux d'emploi des femmes est l'un des plus bas au monde. Seules 15% de celles en Ăąge de travailler ont un emploi, selon les autoritĂ©s, et pour les trois quarts dans le secteur les hommes, elles doivent se dĂ©brouiller avec un secteur privĂ© quasi inexistant, un systĂšme bancaire balbutiant, une Ă©conomie rĂ©guliĂšrement grevĂ©e par les violences... Mais en plus, elles doivent faire face aux prĂ©jugĂ©s sociaux et aux pressions 22 ans, Zilan Serwud a dĂ» en passer par lĂ . Si son pĂšre et son frĂšre ont rapidement acceptĂ© son idĂ©e de crĂ©er un food-truck -son frĂšre l'aide mĂȘme rĂ©guliĂšrement en cuisine-, d'autres ont froncĂ© les "Honteux" -Mais l'Ă©lĂ©gante jeune femme, qui a ouvert "Zee Burger" le mois dernier Ă Erbil, la capitale de la rĂ©gion autonome kurde, a appris Ă faire fi des commentaires colorĂ© food-truck de Zilan Serwud, Ă Erbil, capitale du Kurdistan irakien, le 17 aoĂ»t 2019 / AFP "Des gens ont dit +Elle a un pĂšre et un frĂšre, pourquoi veut-elle son propre restaurant?+", raconte-t-elle Ă l'AFP devant son food-truck jaune vif et violet. "Mais quand tu as une idĂ©e ou que tu veux te lancer, il ne faut pas se laisser arrĂȘter par les on-dit".Pour Diman Fatah, qui dirige une pĂ©piniĂšre Ă Erbil, "ce qui dĂ©truit les femmes dans la sociĂ©tĂ© kurde irakienne, c'est notre conception de ce qui est honteux".Cette Kurde de 59 ans tente de susciter des vocations dans le club de botanique qu'elle a fondĂ©, composĂ© de 450 membres dont 25 femmes. Elle espĂšre que d'autres ouvriront leur jardinerie malgrĂ© les prĂ©jugĂ©s sur les femmes allant seules au travail, vues comme trop libĂ©rales voire immorales."Les femmes ont peur d'innover et de se lancer Ă cause de ce que les gens pourraient dire d'elles", assure-t-elle Ă l'AFP sous l'une de ses serres, au milieu d'arbustes et de plantes qu'elle coupe, bouture ou arrose "Ouvrir la voie" -Sur les pages internet d'entreprises tenues par des femmes, une flopĂ©e de commentaires ont de quoi dĂ©courager certaines "stupide", "les hommes travaillent Ă l'extĂ©rieur et les femmes doivent s'occuper de leur maison"...Mais Diman Fatah ne baisse pas les bras. Dans son club, elle appelle les femmes Ă "avoir confiance et Ă se battre pour leurs droits". Et, pour elle, cela passe aussi par le business."Quand une femme crĂ©e son entreprise, elle ne s'assure pas seulement un revenu, elle fait avancer la cause de l'Ă©galitĂ© et ouvre la voie pour que d'autres femmes rejoignent le marchĂ© et gagnent leur libertĂ©", plaide-t-elle, un rapport de l'ONU de 2013, 66% des jeunes Irakiens soutiennent le travail des femmes, contre 42% des plus ĂągĂ©s. A Erbil, capitale du Kurdistan irakien, Diman Fatah a ouvert une pĂ©piniĂšre, ici le 8 aoĂ»t 2019 / AFP Pour Avan Jaff, une militante qui publie sur internet des tĂ©moignages de cheffes d'entreprise, si davantage d'Irakiens soutiennent le travail des femmes, c'est parce qu'ils ont Ă©tĂ© forcĂ©s de l'accepter face Ă des "femmes qui ne renoncent pas Ă leur passion"."La sociĂ©tĂ© n'est pas devenue tout d'un coup libĂ©rale certains sont bien devenus plus tolĂ©rants, mais les autres ont compris que les femmes s'accrochaient", assure-t-elle Ă l' "Les familles dĂ©cident" -Dans la loi irakienne, les femmes n'ont toujours pas le droit de travailler dans des domaines rĂ©clamant un effort physique harassant ou dans certains imposant des astreintes nocturnes. Quant Ă celles qui prennent un congĂ© maternitĂ©, la loi kurde ne leur garantit pas un poste Ă leur Hussein haut aide une jeune femme Ă faire de la musculation dans son club de fitness Ă Rania, Ă 100 km Ă l'est d'Erbil, capitale du Kurdistan irakien, le 7 aoĂ»t 2019 / AFP Pour celles qui crĂ©ent une entreprise, "c'est leur famille qui dĂ©cide comment dĂ©penser leurs bĂ©nĂ©fices et oĂč elles doivent investir, pas elles-mĂȘmes", raconte Mme Rania, Ă 100 km Ă l'est d'Erbil, Shawnem Hussein est l'heureuse propriĂ©taire d'un immense club de fitness. Entre deux entraĂźnements de musculation ou cours de zumba, elle entend rĂ©guliĂšrement des femmes parler de leurs rĂȘves d' de ses 150 adhĂ©rentes se confie volontiers sur son expĂ©rience mais prĂ©fĂšre rester anonyme. InspirĂ©e par le succĂšs de Mme Hussein et de son "Sky Fitness", elle a voulu ouvrir son restaurant. Mais son mari n'Ă©tait pas franchement du mĂȘme avis. "Il m'a dit +Le jour oĂč tu ouvres ton restaurant sera le dernier oĂč tu rentreras chez nous+".
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créer son food truck le parcours du combattant