Ilnous appar­tient d’attacher notre esprit Ă  ce que nous avons plu­tĂŽt qu’à ce que nous n’avons pas. LĂ  est le sens de la maxime stoï­cienne, nous invi­tant Ă  dis­tin­guer ce qui dĂ©pend de nous et ce qui ne dĂ©pend pas de nous, comme le dit EpictĂšte. On accĂšde au bon­heur par la volon­tĂ©, car elle nous per­met de voir
CorrigĂ© Ce sujet invitait Ă  s’interroger sur les conditions de notre bonheur et sur la possibilitĂ© d’ĂȘtre heureux. Il est vrai que le bonheur dĂ©pend de facteurs extĂ©rieurs face auxquels nous sommes souvent impuissants, mais justement, cette impuissance est-elle totale ? N’a-t-on pas des moyens de faire » notre bonheur ? Et ces moyens sont-ils des limites Ă  leur tour ? Notions Bonheur, LibertĂ©, DĂ©sir Auteurs en rĂ©fĂ©rence Platon et le dĂ©sir Freud et lo’bstacle au bonheur le bonheur = principe du plaisir Pascal Roussseau Kant Etc. Le plan proposĂ© I. Le bonheur des conditions objectives extĂ©rieures Ă  rĂ©unir II. L’obstacle au bonheur, c’est plutĂŽt nous ! III. Le bonheur est-ce vraiment un Ă©tat Ă  rechercher ? I. Le bonheur des conditions objectives et extĂ©rieures Ă  rĂ©unir 1. Le bonheur, c’est-ce le fait de voir ses dĂ©sirs et attentes satisfaits. Donc il faut que le monde s’accorde avec nos attentes. Cet accord dĂ©pend – de conditions objectives extĂ©rieures d’oĂč l’idĂ©e de l’IBM de Pierre Leroy permettant de calculer le taux de bonheur mondial. – d’une part de chance, d’oĂč l’étymologie, Ă©tudiĂ©e en principe au cours de l’annĂ©e bon » – heur ». – de notre nature d’un cĂŽtĂ©, tout homme aspire au bonheur Freud et de l’autre, notre nature est un des trois obstacles au bonheur corps vouĂ© Ă  la dĂ©chĂ©ance, Ă  la dissolution. 2. Le bonheur se rĂ©duit souvent Ă  une situation ĂȘtre riche, ĂȘtre en bonne santĂ©. Cela dĂ©pend lĂ  encore davantage de facteurs extĂ©rieurs et matĂ©riels. 3. Le bonheur dĂ©pend bien souvent de celui des autres, qui sont en mĂȘme temps un des obstacles Ă  notre bonheur. L’homme est un ĂȘtre social dĂ©sir de reconnaissance, moral, un ĂȘtre de relation qui dĂ©sire le bonheur de ses proches. Et ce bonheur des autres nous Ă©chappe. On ne peut faire le bonheur des autres, car cela prĂ©supposerait la connaissance de ses dĂ©sirs, de ses aspirations et leur rĂ©alisation. II. L’obstacle au bonheur, c’est plutĂŽt nous ! Si le macrocosme ne dĂ©pend pas de nous, le bonheur repose sur un accord extĂ©rieur et l’intĂ©rieur dĂ©pend de nous. 1. On croit que les obstacles au bonheur sont extĂ©rieurs, mais ils sont plutĂŽt intĂ©rieurs – conscience malheureuse – dĂ©sirs ne pouvant pas ĂȘtre comblĂ©s – savoir douloureux de ce que nous sommes et de ce que sont les choses 2. Si notre action sur le monde extĂ©rieur peut ĂȘtre limitĂ©e, d’oĂč une certaine impuissance, il peut y avoir une puissance sur soi, c’est ce qu’enseignent les sagesses stoĂŻciennes ou Ă©picuriennes – travailler Ă  maĂźtriser ce qui dĂ©pend de notre dĂ©sir et de nos reprĂ©sentations la mort et le hasard – accorder nos dĂ©sirs avec le monde principe de Descartes changer ses dĂ©sirs plutĂŽt que l’ordre du monde » et avec la nature. – se contenter de ce qui est et accepter ce qui nous anime stoĂŻcien – se tourner vers des activitĂ©s qui ne dĂ©pendent que de nous vie contemplative, cf. Aristote. 3. La connaissance de soi permet – de mieux savoir ce que sont nos dĂ©sirs, et donc, de ne pas se perdre dans des dĂ©sirs mimĂ©tiques, sources de souffrance. – de prendre conscience de l’altĂ©ritĂ© de l’autre et d’accepter que son bonheur ne dĂ©pende pas que de vous. 4. Il faut jurer d’ĂȘtre heureux si le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volontĂ© » Alain. III. Le bonheur est-ce vraiment un Ă©tat Ă  rechercher ? Non, c’est l’état d’ĂȘtre heureux est un Ă©tat qui ne peut durer et donc ĂȘtre. 1. Or on peut penser que cet Ă©tat n’est pas accessible si on entend par lĂ  totale satisfaction, renouvellement du dĂ©sir, difficultĂ© d’ĂȘtre sage. 2. Le bonheur n’est pas dans un Ă©tat mais plutĂŽt dans la recherche de cet Ă©tat. La chasse plutĂŽt que la prise, Pascal. Et si l’état de bonheur pouvait ĂȘtre lĂ , peut-ĂȘtre en dĂ©coulerait-il un ennui mortel. 3. Tout ne dĂ©pendant pas de nous, on devrait plutĂŽt se donner d’autres buts qui, eux, dĂ©pendent de nous – la vertu Kant se rendre digne d’ĂȘtre heureux – la joie Spinoza accessible
Ilest difficile d’ĂȘtre heureux lorsque nous avons des attentes trĂšs spĂ©cifiques de comment les choses devraient ĂȘtre. C’est pourquoi en se concentrant sur ce que l’on souhaite rĂ©ellement, plutĂŽt que sur le “comment” l’on voudrait que cela se manifeste, nous rend forcĂ©ment plus heureux. Par exemple, vous souhaitez avoir un travail dans tel
Temps de lec­ture 6 minutesPar son Ă©ty­mo­lo­gie, le bon­heur bon-heur ren­voie au hasard. Serait heu­reux celui qui a de la chance. Et, en effet, si ĂȘtre heu­reux signi­fie voir tous ses dĂ©si­rs satis­faits, ne devons-nous pas admettre que cela relĂšve plus du hasard que de notre volon­tĂ© ? La santĂ©, l’amour semblent par exemple ĂȘtre des domaines dans les­quels la volon­tĂ© ne suf­fit pas Ă  nous pré­mu­nir contre les coups du sort. Alors, ne sommes-nous pas impuis­sants face aux hasards de la vie, dont notre bon­heur dĂ©pend ? Pourtant, cela sup­po­se­rait une forme de fata­li­tĂ©. Alors nous ne serions pas libres, pas suf­fi­sam­ment pour inflé­chir le cours de notre propre exis­tence. Le bon­heur ne peut-il pas ĂȘtre pro­duit par notre action, notre capa­ci­tĂ© Ă  faire Ă©vo­luer la situa­tion en notre faveur ? Ne pouvons-nous pas ĂȘtre les vĂ©ri­tables arti­sans de notre bon­heur ? Plus encore, ne peut-on pas ĂȘtre heu­reux mĂȘme si nous Ă©chouons Ă  modi­fier notre sort ? Il arrive d’ailleurs qu’à cir­cons­tances Ă©gales, aprĂšs un deuil par exemple, l’un soit heu­reux Ă  nou­veau quand l’autre n’y par­vien­dra pas. Etre heu­reux, c’est en effet aussi se sen­tir heu­reux, en toutes cir­cons­tances. Le bon­heur se trou­ve­rait plus alors dans l’état d’esprit adop­tĂ© que dans les Ă©vé­ne­ments vĂ©cus. DĂšs lors, ne dĂ©pend-il pas de nous d’éprouver ce sen­ti­ment de plé­ni­tude ? Mais com­ment y accé­der lorsque les Ă©vé­ne­ments semblent y faire obstacle ? Nous essaie­rons donc de voir s’il dĂ©pend de nous d’ĂȘtre heu­reux. Le bon­heur rĂ©side-t-il dans la rĂ©a­li­tĂ© des Ă©vé­ne­ments vĂ©cus ou dans l’état d’esprit adop­tĂ© face Ă  eux ? Le bon­heur n’est-il pas liĂ© aux hasards de la vie que pro­duisent satis­fac­tion et insa­tis­fac­tion ? Mais ne peut-on pas maß­tri­ser notre exis­tence pour ĂȘtre plei­ne­ment satis­faits ? MĂȘme lorsque les Ă©vé­ne­ments sont dĂ©fa­vo­rables, n’est-il pas pos­sible d’ĂȘtre heureux ? Notre bon­heur repose sur une part de chance que nous ne maß­tri­sons pas
 Le bon­heur appa­raĂźt comme liĂ© au hasard d’abord par son Ă©ty­mo­lo­gie. Etre heu­reux signi­fie en effet ne man­quer de rien. Or, un tel Ă©tat de satis­fac­tion totale semble dif­fi­cile, impos­sible Ă  atteindre. A peine avons-nous satis­fait un dĂ©sir qu’un autre appa­raĂźt. Le dĂ©sir ne semble pas ĂȘtre quelque chose que l’on puisse maß­tri­ser mais une force qui nous domine. Pire encore, le bon­heur sup­pose une satis­fac­tion durable, conti­nue. Le plai­sir, cette dĂ©charge ponc­tuelle Ă©prou­vĂ©e lorsqu’un dĂ©sir est satis­fait ne suf­fit pas Ă  faire notre bon­heur, qui lui est durable. LĂ  encore, il semble ne pas dĂ©pendre de nous d’accĂ©der Ă  un tel Ă©tat. Si nous pou­vons mettre en Ɠuvre nos forces pour satis­faire ponc­tuel­le­ment un dĂ©sir, com­ment nous assu­rer que cela dure­ra ? Ainsi, dans les Fondements de la mĂ©ta­phy­sique des mƓurs, Kant dĂ©fi­nit le bon­heur comme un idĂ©al de l’imagination » impos­sible Ă  dĂ©fi­nir, pré­ci­sé­ment parce qu’il nous est impos­sible de nous assu­rer que ce qui nous satis­fe­ra ponc­tuel­le­ment nous ren­dra heu­reux de maniĂšre pĂ©renne. Comment savoir, par exemple, que la richesse ne nous appor­te­ra pas plus de souci que de satis­fac­tion, que le savoir ne nous amĂšne pas Ă  prendre connais­sance de faits dont l’ignorance nous main­te­nait dans une heu­reuse illu­sion ? Ainsi nous ne pou­vons ĂȘtre les auteurs d’une satis­fac­tion durable et totale, car nous ne savons ce qu’il advien­dra demain de ce que nous sou­hai­tons aujourd’hui. Cela montre que le bon­heur ne dĂ©pend pas de nous il fau­drait pour cela, dit Kant, ĂȘtre omniscient. Comment, d’ailleurs, pourrions-nous espé­rer atteindre une satis­fac­tion totale alors que nous vivons en socié­tĂ© ? Le bon­heur ne dĂ©pend pas de nous, indi­vi­dus, parce qu’il dĂ©pend de nous, com­mu­nau­tĂ©. Si le bon­heur est un Ă©tat de satis­fac­tion totale et durable, il dĂ©pen­dra aussi de la rĂ©gu­la­tion poli­tique qui peut nous appor­ter cette satis­fac­tion du point de vue Ă©co­no­mique en assu­rant une crois­sance nous garan­tis­sant une satis­fac­tion maté­rielle, social en nous pro­té­geant, pré­ci­sé­ment, contre les alĂ©as de l’existence comme la mala­die, les acci­dents, le chέmage, poli­tique nous ren­dant libres. En somme, si la dĂ©cla­ra­tion d’indĂ©pendance des Etats-Unis recon­naĂźt le droit Ă  la recherche du bon­heur comme un droit natu­rel et inalié­nable, elle recon­naĂźt aussi que ce droit doit ĂȘtre garan­ti par l’Etat, qu’il ne dĂ©pend pas seule­ment de nous mais de ce que la col­lec­ti­vi­tĂ© Ă  laquelle nous appar­te­nons nous four­nit comme environnement. Il ne dĂ©pend donc pas de nous d’ĂȘtre heu­reux car si le bon­heur est un Ă©tat de satis­fac­tion total et durable, nous n’avons pas une maß­trise suf­fi­sante du cours des choses pour Ă©vi­ter les Ă©vé­ne­ments qui pour­raient nuire Ă  notre pleine satis­fac­tion. Est-ce Ă  dire alors que l’homme est impuis­sant face au cours de sa propre exis­tence ? La liber­tĂ© dont nous sommes sup­po­sĂ©s ĂȘtre dotĂ©s n’implique-t-elle pas que nous soyons capables d’agir sur le cours des choses pour, loin de res­ter pas­sifs, ĂȘtre les arti­sans d’un bon­heur qui dĂ©pen­drait alors entiÚ­re­ment de nous ? 
 mais nous pou­vons essayer d’inflĂ©chir le cours de notre exis­tence pour atteindre le bonheur
 N’y a‑t-il pas, en effet, une forme de mau­vaise foi Ă  pré­tendre que nous sommes mal­heu­reux par le coup du sort ? La liber­tĂ© ne suppose-t-elle pas au contraire une capa­ci­tĂ© Ă  agir sur la rĂ©a­li­tĂ© pour la trans­for­mer ? Dire que le bon­heur ne dĂ©pend pas de nous, ce serait renon­cer Ă  cette liber­tĂ© qui nous est pour­tant essen­tielle. La liber­tĂ© dĂ©signe la capa­ci­tĂ© Ă  agir en accord avec notre volon­tĂ©, envers et contre la rĂ©a­li­tĂ© maté­rielle, natu­relle, sociale, etc
 S’abriter der­riĂšre les Ă©vé­ne­ments pour jus­ti­fier que nous ne puis­sions ĂȘtre heu­reux, c’est s’avouer vain­cus face Ă  la rĂ©a­li­tĂ©. C’est en somme une forme de cette mau­vaise foi dont parle Sartre, qui consiste pré­ci­sé­ment Ă  se rĂ©fu­gier der­riĂšre les cir­cons­tances pour se dĂ©char­ger de l’énorme poids des res­pon­sa­bi­li­tĂ©s atta­chĂ©es Ă  notre totale liber­tĂ©. Or, mĂȘme celui qui est en pri­son est, dit Sartre, capable d’agir sur son des­tin pour amé­lio­rer sa situa­tion, essayer de se faire libé­rer, de s’échapper
 S’il nous faut prendre notre liber­tĂ© au sĂ©rieux, alors nous devons admettre que le bon­heur dĂ©pend de nous. MĂȘme si nous vivons des situa­tions que nous n’avons pas choi­sies, nous res­tons libres de choi­sir ce que nous en fai­sons, nous res­tons libres d’essayer de les trans­for­mer et d’agir sur la rĂ©a­li­tĂ© sans nous conten­ter de la subir. C’est peut-ĂȘtre la rai­son pour laquelle tous ne par­viennent pas Ă  ĂȘtre heu­reux. Le bon­heur dĂ©pen­drait en effet de notre puis­sance. En tant que satis­fac­tion de nos dĂ©si­rs, le bon­heur est alors essen­tiel­le­ment liĂ© Ă  notre liber­tĂ© d’agir. Tous ne peuvent pas obte­nir ce qu’ils dĂ©si­rent, le bon­heur est alors rela­tif non seule­ment parce que nous n’en avons pas tous la mĂȘme dĂ©fi­ni­tion, mais aussi parce que nous ne sommes pas tous Ă©gaux en termes de puis­sance. Nous ne pos­sé­dons pas tous le mĂȘme pou­voir d’inflĂ©chir la rĂ©a­li­tĂ©, et c’est aussi en cela que le bon­heur dĂ©pend de nous. C’est bien ce qui fait Ă  dire Ă  CalliclĂšs, dans le Gorgias, que le bon­heur consiste Ă  lais­ser libre cours Ă  ses dĂ©si­rs, pour celui qui est assez puis­sant pour les satis­faire. La liber­tĂ© est pou­voir, avant tout poli­tique, celui de l’homme nĂ© fils de roi ou qui a su se his­ser Ă  un poste de com­man­de­ment. Seul celui dotĂ© d’une telle puis­sance peut ĂȘtre heu­reux, car lui seul peut extraire de la rĂ©a­li­tĂ©, par sa force, ce qui lui per­met­tra de satis­faire ses dĂ©sirs. Alors, le bon­heur, comme satis­fac­tion de nos dĂ©si­rs, dĂ©pend donc de nous. Il est rela­tif Ă  notre degrĂ© de liber­tĂ© et de puis­sance. Pourtant, dans une mĂȘme situa­tion, de mala­die par exemple, il est pos­sible que l’un, mĂȘme impuis­sant, soit heu­reux lĂ  oĂč l’autre ne l’est pas. Cela n’indique-t-il pas que le bon­heur dĂ©pend de nous, d’abord dans le sens oĂč il rĂ©side dans notre Ă©tat d’esprit plus que dans les cir­cons­tances vĂ©cues qui s’imposent Ă  nous ? 
 mĂȘme si le bon­heur tient d’abord Ă  notre maniĂšre d’ĂȘtre. Le bon­heur est en effet aussi un sen­ti­ment, un Ă©tat vĂ©cu. DĂšs lors, il peut repo­ser plus dans ce que nous pen­sons des cir­cons­tances qui nous incombent. MĂȘme dans des cir­cons­tances dĂ©fa­vo­rables, il nous est ainsi pos­sible d’accĂ©der au bon­heur grĂące Ă  la maniĂšre dont nous abor­dons ces Ă©vé­ne­ments. N’est-ce pas, d’ailleurs, ce que nous fai­sons pour un ami tra­ver­sant une pĂ©riode dif­fi­cile ? Nous ne res­tons pas silen­cieux, mais essayons de le rĂ©con­for­ter, le rai­son­ner pour qu’il puisse envi­sa­ger un futur bon­heur pos­sible au-delĂ  de sa tris­tesse immé­diate. Si nous le fai­sons pour les autres, ne pouvons-nous pas le faire pour nous-mĂȘmes ? Nous sommes habi­tuĂ©s Ă  nous croire impuis­sants face aux coups du sort. Mais ce ne sont pas les Ă©vé­ne­ments qu’il faut for­cer en notre faveur pour ĂȘtre heu­reux, c’est Ă  nous-mĂȘmes que nous devons faire vio­lence pour nous obli­ger Ă  voir ce qu’il y a de posi­tif lĂ  oĂč la tris­tesse domine. Une fois pas­sĂ©s le choc et la tris­tesse d’un deuil, par exemple, nous pou­vons envi­sa­ger d’ĂȘtre heu­reux, si nous ne nous foca­li­sons pas sur ce que nous n’avons pas ou plus perte irré­pa­rable Ă  l’égard de quoi nous ne pou­vons rien, pour por­ter notre atten­tion sur ce que nous avons les sou­ve­nirs qui res­tent du dis­pa­ru par exemple, la mĂ©moire que nous por­tons de lui. Alors, vivre un deuil, mĂȘme vive­ment, n’annule pas toute pos­si­bi­li­tĂ© d’un bon­heur futur. Il nous appar­tient d’attacher notre esprit Ă  ce que nous avons plu­tĂŽt qu’à ce que nous n’avons pas. LĂ  est le sens de la maxime stoï­cienne, nous invi­tant Ă  dis­tin­guer ce qui dĂ©pend de nous et ce qui ne dĂ©pend pas de nous, comme le dit EpictĂšte. On accĂšde au bon­heur par la volon­tĂ©, car elle nous per­met de voir et pen­ser la rĂ©a­li­tĂ© sous l’angle nĂ©ces­saire pour ĂȘtre heu­reux. Rousseau va fina­le­ment dans le mĂȘme sens dans la Nouvelle HĂ©loĂŻse, mĂȘme s’il arrive Ă  une conclu­sion contraire nous invi­tant Ă  nous rĂ©fu­gier dans le pays des chi­mĂšres ». Ce n’est pas en essayant de trans­for­mer une rĂ©a­li­tĂ© face Ă  laquelle nous sommes sou­vent impuis­sants que l’on peut faire son propre bon­heur, mais en nous satis­fai­sants de ce que nous avons, soit ce qui dĂ©pend de nous, soit ce refuge que consti­tue l’imagination, l’anticipation, ce bon­heur avant le bon­heur qu’est le dĂ©sir. Le bon­heur dĂ©pend donc de nous. Certes, les cir­cons­tances exté­rieures pĂšsent sur nous et nous font Ă©prou­ver, ponc­tuel­le­ment, tris­tesse ou joie, mais le bon­heur, Ă©tat de plé­ni­tude qui dure, ne se trouve pas dans l’alĂ©a des cir­cons­tances. Il est dans ce que nous en fai­sons. Maigre conso­la­tion pour celui qui est frap­pĂ© par une tra­gé­die, et sans doute dans cer­tains cas il ne reste rien vers quoi se tour­ner pour com­pen­ser ce que nous n’avons plus. En cela, sans doute ne pouvons-nous pas tou­jours ĂȘtre heu­reux. Mais si nous pou­vons l’ĂȘtre, cela dĂ©pend de nous et de notre capa­ci­tĂ© Ă  accep­ter les Ă©vĂ©nements. aidan­diaye Et si vous chan­giez d’air ? CeladĂ©pend de comment on voit les choses ! Parfois, il faut juste vivre l’instant prĂ©sent et profiter de chaque seconde pour ĂȘtre heureux. Cependant, il arrive aussi que ce soit mieux de rĂ©flĂ©chir avant de prendre certaines dĂ©cisions susceptibles d’influencer notre joie de vivre. À chacun sa façon de voir la vie !
Selon l’anthropologue sud-africain James Suzman, nous devrions nous inspirer de nos ancĂȘtres chasseurs-cueilleurs et repenser radicalement notre rapport Ă  l’activitĂ© professionnelle. En nous Ă©mancipant de notre â€œĂ©trange culte” du travail. RĂ©servĂ© aux abonnĂ©s PubliĂ© le 06 mars 2022 Ă  06h11 Lecture 7 min. Dessin de Beppe Giacobbe paru dans Corriere della Sera, Milan. Rares sont ceux que le travail comble et qui n’y consacrent pas trop de temps, affirme James Suzman. L’anthropologue [sud-africain] qui Ă©tudie nos ancĂȘtres de l’ñge de pierre a longtemps vĂ©cu aux cĂŽtĂ©s des Ju/hoansi [de la communautĂ© des Bushmen] dans le dĂ©sert du Kalahari, en Afrique australe. Ils s’en tirent mieux que nous, assure le chercheur Ă  l’universitĂ© de Cambridge [au Royaume-Uni]. DIE ZEIT Dans votre livre [“Travailler la grande affaire de l’humanitĂ©â€, Ă©d. Flammarion, 2021], vous expliquez que nos ancĂȘtres travaillaient moins que nous mais Ă©taient plus heureux. Comment ĂȘtes-vous parvenu Ă  une telle conclusion ? JAMES SUZMAN Nos ancĂȘtres chasseurs-cueilleurs ne travaillaient que pour satisfaire leurs besoins, pas plus. La recherche archĂ©ologique Ă©tablit qu’ils ne consacraient que quinze Ă  dix-sept heures par semaine Ă  la quĂȘte de nourriture. Le reste du temps, ils ne travaillaient pas. Ils ne faisaient pas de provisions et cessaient de chasser dĂšs qu’ils avaient rassemblĂ© ce dont ils avaient besoin pour la journĂ©e. Le terme de “travail” que nous connaissons aujourd’hui n’existait mĂȘme pas pour eux. À l’inverse, nous consacrons un temps insensĂ© au travail, mĂȘme lorsqu’il n’y a rien d’utile Ă  faire. Et mĂȘme quand nous n’avons plus besoin de travailler pour satisfaire nos besoins. Dans notre sociĂ©tĂ©, les gens qui ne trouvent pas de travail sont mĂȘme sanctionnĂ©s, c’est absurde ! Mais je ne dis pas pour autant qu’il faut enjoliver le passĂ© et que tout est Ă©pouvantable aujourd’hui. Je veux plutĂŽt tirer les leçons du passĂ©. Essayons de tirer des leçons, alors. Travailler moins rend-il vraiment plus heureux ? Cela dĂ©pend de la façon dont on occupe le reste de son temps. Durant la majeure partie de l’histoire, les gens n’occupaient pas d’emploi, mais ils avaient de quoi s’occuper. L’idĂ©e d’avoir moins de travail nous fait paniquer, nous, les modernes. Mais c’est une aberration, car nos ancĂȘtres s’en sont trĂšs bien sortis pendant des millĂ©naires. Ils Ă©taient d’ailleurs bien plus dĂ©tendus que nous, d’une façon qui nous est presque inaccessible aujourd’hui. Nous craignons que l’oisivetĂ© soit mĂšre de tous les vices. Nous sommes incapables de dĂ©connecter pour de bon on a mauvaise conscience, on ne peut s’empĂȘcher de penser au prochain dossier. Nos ancĂȘtres Ă©taient beaucoup plus libres une fois leur quĂȘte de nourriture achevĂ©e que nous ne le sommes Ă  la fin d’une journĂ©e de travail. Que faisaient-ils une fois la chasse et la cueillette terminĂ©es ? Ils faisaient de la peinture rupestre, jouaient de la musique ou bricolaient ils faisaient tout simplement ce qui leur plaisait. Aujourd’hui, nous sommes tellement habituĂ©s Ă  nous voir dĂ©lĂ©guer du travail que nous oublions de chercher d’autres occupations. Il suffit de rep La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s... AccĂ©dez Ă  tous les contenus abonnĂ©s Soutenez une rĂ©daction indĂ©pendante Recevez le RĂ©veil Courrier chaque matin Source de l’article Die Zeit HambourgC’est la publication allemande de rĂ©fĂ©rence, une autoritĂ© outre-Rhin. Ce trĂšs grand journal d’information et d’analyse politique, pointu et exigeant, se distingue aussi par sa maquette et son iconographie trĂšs recherchĂ©es. TolĂ©rant et libĂ©ral, il paraĂźt tous les jeudis. Créé en 1946 par la force d’occupation britannique, basĂ© Ă  Hambourg, il appartient au groupe Holtzbrinck. InstallĂ© Ă  Berlin, le site Zeit Online possĂšde sa propre rĂ©daction. Lire la suite Nos services
Oubien, comme l'étymologie de la "bonne heure" l'indique, le bonheur (comme le malheur) nous arrive sans que nous ne l'ayons jamais cherché, sans que les sujets que nous sommes n'en aient jamais envisagé la possibilité, et qu'il relÚve de ce qui, à la lettre et comme toutes les choses essentielles de notre vie, ne dépend point de nous.
Si vous n'ĂȘtes pas quelqu'un d'heureux, cela ne dĂ©pend que de vous. C'est vous qui prenez les dĂ©cisions et ĂȘtes aux commandes de votre vie. Les gens ont tous divers critĂšres pour mesurer le bonheur. Certains pensent que l'argent fait le bonheur alors qu'ils gagnent probablement leur salaire en faisant quotidiennement un travail qui les dĂ©prime. Vous regardez peut ĂȘtre des personnes qui ont absolument tout et vous vous efforcez de les imiter. Cela peut ĂȘtre la richesse, les biens, le prestige ou encore la position qu'ils occupent dans leur entreprise. Ces choses ne crĂ©ent pas le bonheur. Le bonheur est un choix. Il y a plein de gens riches, qui occupent des postes importants et qui sont totalement tristes. Ils sont soit seuls, divorcĂ©s ou autre. Le bonheur vient de l'intĂ©rieur. Ces gens font peut ĂȘtre un travail qu'ils dĂ©testent mais ont juste la technique pour gagner de l'argent. Le Bonheur est Subjectif Il y a des choses dans la vie qui peuvent vous rendre heureux et qui sont subjectives. Elles sont subjectives car le bonheur survient de maniĂšre diffĂ©rente pour chacun d'entre nous. Vous pouvez trouver joie et bonheur en recherchant les sensations fortes. En faisant, par exemple, un tour de montagnes russes ou du saut Ă  l'Ă©lastique. Ce genre de frissons pourrait ĂȘtre la pire des tortures pour ceux qui ont peur du vide et qui ne mettraient jamais les pieds dans un wagon de montagne russe ou bien n'auraient pas le courage de sauter d'un pont attachĂ© Ă  un Ă©lastique. Tout le monde recherche le bonheur Ă  sa façon. Ce qui vous rend heureux est un but naturel Ă  rechercher et atteindre. Il n'y a rien de mal dans ce qui vous procure du bonheur. On vous dira peut-ĂȘtre que vous ĂȘtes fou mais cela n'est qu'une question de subjectivitĂ©. Naturellement Heureux C'est vrai, qu'il y a des personnes qui sont naturellement heureuses. Ceci est du Ă  une disposition gĂ©nĂ©tique. Si ce n'est pas votre cas, ça ne signifie pas pour autant que vous ĂȘtes nĂ© pour ĂȘtre malheureux. Votre bonheur est peut-ĂȘtre influencĂ© par vos gĂȘnes, mais ce n'est pas pour autant l'unique facteur dĂ©terminant. Si vous n'ĂȘtes pas quelqu'un de naturellement heureux, vous pouvez changer votre façon d'ĂȘtre et de penser. La clĂ© du succĂšs est de changer la façon dont votre esprit pense et les choses que vous faites. Vous pouvez apprendre Ă  faire certaines choses quotidiennement afin d'augmenter votre niveau de bonheur. Cela vous aidera Ă  sourire plus souvent et ĂȘtre quelqu'un de plus heureux. Dormir Dormir est un facteur primordial si vous souhaitez ĂȘtre quelqu'un d'heureux. Le sommeil est nĂ©cessaire au bon fonctionnement de votre corps. Quand vous ne dormez pas suffisamment, il vous arrive d'ĂȘtre de mauvaise humeur, de ne pas penser correctement, et d'ĂȘtre malheureux. Vous dormez peut-ĂȘtre 8 heures par nuit mais vous avez l'impression de ne pas dormir assez. Vous dormez peut-ĂȘtre de trop ou bien d'une mauvaise maniĂšre. Certains passent de mauvaises nuits avec un oreiller alors que d'autres on besoin d'un oreiller trĂšs moelleux. Votre matelas peut aussi ĂȘtre Ă  l'origine d'une mauvaise nuit. Le sommeil est un facteur important et le manque de sommeil peut aussi provoquer des troubles de la santĂ©. S'assurer un bien ĂȘtre complet passe obligatoirement par une bonne nuit de sommeil. Si vous ne dormez pas bien et avez dĂ©couvert que le manque de sommeil jouait un rĂŽle important quant Ă  l'Ă©tat misĂ©rable dans lequel vous ĂȘtes tout au long de la journĂ©e, vous devez absolument rĂ©gler ce problĂšme. Vous devriez peut-ĂȘtre changer vos habitudes afin d'aller vous coucher plus tĂŽt. Vous devriez peut-ĂȘtre encourager vos proches Ă  participer un peu plus aux tĂąches mĂ©nagĂšres si vous ĂȘtes surmenĂ©. Le sommeil peut ĂȘtre l'unique explication Ă  votre sensation de tristesse. Si vous n'arrivez pas Ă  vous endormir, que vous tournez et vous retournez toute la nuit en fixant votre rĂ©veil cela peux avoir diverses significations. Certaines personnes sont dĂ©primĂ©es au point de ne pas dormir correctement. Pour vous assurer d'ĂȘtre heureux, il vous faut nĂ©cessairement une bonne nuit de sommeil. Faire de l'Exercice Faire de l'exercice est trĂšs bon pour votre corps et cela aide votre cerveau Ă  produire des endorphines qui provoquent la sensation de plaisir et vous rendent heureux. Faire de l'exercice vous permet de rester en pleine forme. Cela ne veut pas dire pour autant que vous devez faire d'Ă©normes sĂ©ances d'exercices tous les jours. Cependant, vous devriez essayer de suer chaque jour. Vous pouvez simplement nettoyer votre maison et faire les autres tĂąches mĂ©nagĂšres. Nous ne sommes pas en train de parler de perdre du poids mais de crĂ©er du bonheur. MĂ©ditation La pratique de la mĂ©ditation ne veut pas dire rejoindre un culte ou une religion. Beaucoup de personnes font l'erreur d'associer la mĂ©ditation au bouddhisme. Ils passent peut-ĂȘtre Ă  cotĂ© de quelque chose d'essentiel qui pourrait ĂȘtre exactement ce dont ils ont besoin pour retrouver l'Ă©quilibre. La mĂ©ditation est l'une des mĂ©thodes les plus efficaces pour changer votre bien-ĂȘtre subjectif. Des mĂ©decins ont prouvĂ© que la mĂ©ditation stimulait l'activitĂ© de la partie gauche du cerveau, et produisait une Ă©motion positive du corps. lire la suite /
Ilne dĂ©pend que de NOUS. Le bonheur n’est pas une destination, c’est une disposition d’esprit. Voici 10 critĂšres de base essentiels pour vivre heureux. LE VOULOIR! Étonnamment, bien que Accueil Philosophie DĂ©pend t-il de nous d'ĂȘtre heureux ? corrigĂ© dissertation 0 0 avis 5 consultations 5 pages PrĂ©sentation du document DĂ©pend t-il de nous d'ĂȘtre heureux ? CorrigĂ© dissertation de philosophie Ă  tĂ©lĂ©charger. La notion de bonheur est Ă©tudiĂ©e. CorrigĂ© complet et rĂ©digĂ© d'une dissertation de philosophie qui s'interroge sur les conditions Ă  remplir pour ĂȘtre heureux. [b]ProblĂ©matique [/b] DĂ©pend t-il de nous d'ĂȘtre heureux ? Sujet tombĂ© au bac 2010 de la SĂ©rie S en France mĂ©tropolitaine. [u]Extrait [/u] Les philosophes dans l’AntiquitĂ© grecque et romaine considĂ©raient que le bonheur Ă©tait la principale finalitĂ© de l’homme tout homme dĂ©sire ĂȘtre heureux. Conçu comme bĂ©atitude, ou fĂ©licitĂ©, le bonheur est dĂ©fini comme Souverain bien » summum bonum, diront les philosophes latins [b]Note obtenue [/b] 16/20 DiplĂŽmĂ© d'un BAC+5 en marketing et communication, actuellement directeur marketing pour un site ecommerce français. Introduction [b]I Qu’est-ce que le bonheur ?[/b] A. DiffĂ©rence entre le plaisir, la joie et la bĂ©atitude. Aristote – Spinoza B. Le bonheur comme finalitĂ© de l’existence. Aristote C. Le bonheur ne peut ĂȘtre le bien suprĂȘme de l’existence. Kant [b]II Le bonheur dĂ©pend-il de nous ?[/b] A. L’homme est responsable de son existence, et donc de son propre bonheur B. L’homme ne peut maĂźtriser entiĂšrement sa propre destinĂ©e [b]III Il est nĂ©cessaire d’ĂȘtre libre pour ĂȘtre heureux[/b] A. Le bonheur n’a de sens que si l’homme est libre. Hegel. Sartre B. Cependant, on ne peut pas considĂ©rer que l’homme est inconditionnellement libre. Spinoza – Freud. Conclusion Aucun avis client pour le moment

DĂ©pendil de nous d'ĂȘtre heureux ? tout bonheur est fragile, qu'il dĂ©pend d'une maladie, d'un dĂ©cĂšs, d'un revers de fortune. Par ailleurs, comme le dit le philosophe Alain, « le

Le sujet DĂ©pend-il de nous d’ĂȘtre heureux ? Le corrigĂ© Ce sujet invitait Ă  s’interroger sur les conditions de notre bonheur et sur la possibilitĂ© d’ĂȘtre heureux. Il est vrai que le bonheur dĂ©pend de facteurs extĂ©rieurs face auxquels nous sommes souvent impuissants, mais justement, cette impuissance est-elle totale ? N’a-t-on pas des moyens de faire » notre bonheur ? Et ces moyens ont-ils des limites Ă  leur tour ? N’est-ce pas parce que nous aspirons Ă  ĂȘtre heureux que nous sommes malheureux? Un plan possible I. Le bonheur des conditions objectives extĂ©rieures Ă  rĂ©unir indĂ©pendantes de notre volontĂ© II. L’obstacle au bonheur, c’est plutĂŽt nous ! III. Le bonheur est-ce vraiment un Ă©tat Ă  rechercher ? I. Le bonheur des conditions objectives et extĂ©rieures Ă  rĂ©unir 1. Le bonheur, c’est-ce le fait de voir ses dĂ©sirs et attentes satisfaits. Donc il faut que le monde s’accorde avec nos attentes. Cet accord dĂ©pend de conditions objectives extĂ©rieures d’oĂč l’idĂ©e de l’IBM de Pierre Leroy permettant de calculer le taux de bonheur mondial. d’une part de chance, d’oĂč l’étymologie, Ă©tudiĂ©e en principe au cours de l’annĂ©e bon » – heur ». de notre nature d’un cĂŽtĂ©, tout homme aspire au bonheur Freud et de l’autre, notre nature est un des trois obstacles au bonheur corps vouĂ© Ă  la dĂ©chĂ©ance, Ă  la dissolution. 2. Le bonheur se rĂ©duit souvent Ă  une situation ĂȘtre riche, ĂȘtre en bonne santĂ©. Cela dĂ©pend lĂ  encore davantage de facteurs extĂ©rieurs et matĂ©riels. 3. Le bonheur dĂ©pend bien souvent de celui des autres, qui sont en mĂȘme temps un des obstacles Ă  notre bonheur. L’homme est un ĂȘtre social dĂ©sir de reconnaissance, moral, un ĂȘtre de relation qui dĂ©sire le bonheur de ses proches. Et le bonheur des autres nous Ă©chappe. On ne peut faire le bonheur des autres, car cela prĂ©supposerait la connaissance de leurs dĂ©sirs, de leurs aspirations et leur rĂ©alisation. II. L’obstacle au bonheur, c’est plutĂŽt nous ! Si le macrocosme ne dĂ©pend pas de nous malgrĂ© la dimension politique et l’action politique possible, Ă  moins que le politique soit Ă  la botte de l’économique et l’histoire, un simple destin dans les mains de la Providence divine, le bonheur repose sur un accord extĂ©rieur/intĂ©rieur et dĂ©pend en partie de nous. 1. On croit que les obstacles au bonheur sont extĂ©rieurs, mais ils sont plutĂŽt intĂ©rieurs conscience malheureuse dĂ©sirs ne pouvant pas ĂȘtre comblĂ©s savoir douloureux de ce que nous sommes et de ce que sont les choses fausses reprĂ©sentations qui nous mettent dans des attentes ou peurs infondĂ©es c’est ce que souligne la lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e d’Epicure, soulignant que si on se reprĂ©sente bien les Dieux, la mort, le hasard alors on se met Ă  l’abri des troubles et inquiĂ©tudes de l’ñme, atteignant ainsi l’ataraxie, cette paix de l’ñme, cette sĂ©rĂ©nitĂ© qui peut ĂȘtre associĂ© au bonheur 2. Si notre action sur le monde extĂ©rieur peut ĂȘtre limitĂ©e, d’oĂč une certaine impuissance, il peut y avoir une puissance sur soi, c’est ce qu’enseignent les sagesses stoĂŻciennes ou Ă©picuriennes travailler Ă  maĂźtriser ce qui dĂ©pend de notre dĂ©sir et de nos reprĂ©sentations la mort et le hasard accorder nos dĂ©sirs avec le monde principe de Descartes changer ses dĂ©sirs plutĂŽt que l’ordre du monde » et avec la nature. se contenter de ce qui est et accepter ce qui nous anime stoĂŻcien se tourner vers des activitĂ©s qui ne dĂ©pendent que de nous vie contemplative, cf. Aristote. 3. La connaissance de soi permet de mieux savoir ce que sont nos dĂ©sirs, et donc, de ne pas se perdre dans des dĂ©sirs mimĂ©tiques, sources de souffrance. de prendre conscience de l’altĂ©ritĂ© de l’autre et d’accepter que son bonheur ne dĂ©pende pas que de vous. 4. Il faut jurer d’ĂȘtre heureux si le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volontĂ© » Alain. III. Le bonheur est-ce vraiment un Ă©tat Ă  rechercher ? Non, sil’état d’ĂȘtre heureux est un Ă©tat qui ne peut durer et donc ĂȘtre. 1. Or on peut penser que cet Ă©tat n’est pas accessible simple idĂ©al de l’imagination selon Kant si on entend par lĂ  totale satisfaction et cela Ă  cause du renouvellement incessant du dĂ©sir et de la difficultĂ© d’ĂȘtre sage le sage a en un sens le visage de l’inhumain, il est au-dessus des hommes, comme Ă©tranger Ă  l’humanitĂ© sur sa Citadelle 2. Le bonheur n’est pas dans un Ă©tat mais plutĂŽt dans la recherche de cet Ă©tat. La chasse plutĂŽt que la prise, Pascal. Et si l’état de bonheur pouvait ĂȘtre lĂ , peut-ĂȘtre en dĂ©coulerait-il un ennui mortel. 3. Tout ne dĂ©pendant pas de nous, on devrait plutĂŽt se donner d’autres buts qui, eux, dĂ©pendent de nous la vertu Kant et par lĂ  se rendre digne d’ĂȘtre heureux la joie Spinoza accessible
Oubien, comme l'Ă©tymologie de la "bonne heure" l'indique, le bonheur (comme le malheur) nous arrive sans que nous ne l'ayons jamais cherchĂ©, sans que les sujets que nous sommes n'en aient jamais envisagĂ© la M Campus SociĂ©tĂ© vidĂ©o La question du bonheur au travail intĂ©resse de plus en plus les entreprises. Les salariĂ©s en profitent-ils ? RĂ©ponse avec cette vidĂ©o, diffusĂ©e lors des confĂ©rences O21. C’est le phĂ©nomĂšne Ă  la mode au sein des entreprises s’occuper du bonheur de ses employĂ©s. Cette technique de management, qu’on appelle happiness management management du bonheur, en français, s’est concrĂ©tisĂ©e par l’arrivĂ©e mĂ©diatisĂ©e de chief happiness officers responsables du bonheur, l’installation d’espaces de travail ludiques, voire de baby-foot, toboggans ou salles de sport privĂ©es. Si le happiness management permet mettre le bien-ĂȘtre du salariĂ© au cƓur des prĂ©occupations des employeurs, il comporte, malgrĂ© tout, des risques. Pour le professeur en management Thibaut Bardon, imposer une certaine vision du bonheur peut crĂ©er des tensions ou mĂȘme mener Ă  des phĂ©nomĂšnes de burn out et n’apporte pas nĂ©cessairement Ă  chacun ce qu’il cherche dans son travail du sens. LycĂ©ens, Ă©tudiants, professeurs, parents, jeunes diplĂŽmĂ©s... Le Monde » vous donne rendez-vous en 2019 Ă  Saint-Etienne, Marseille, Nancy, Paris et Nantes pour de nouvelles Ă©ditions des Ă©vĂ©nements O21 /S’orienter au 21e siĂšcle des confĂ©rences et des rencontres inspirantes pour trouver sa voie. Plus d’informations ici. Sources Les entreprises s’occupent de votre bonheur
 pour votre plus grand malheur ? », Thibaut Bardon, and Productivity, Andrew J. Oswald, Eugenio Proto and Daniel Sgroi, Warwick University, 2015. Chief happiness officer appĂąt marketing ou vraie valeur ajoutĂ©e ? », Ă©tude Joblift, 2017. Why compulsory happiness at work is making us miserable », AndrĂ© Spicer, Cass Business School. ClĂ©mence Duneau Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

DĂ©pendil de nous d’ĂȘtre heureux ? il y a 6 ans Pour ceux qui n’avaient pas remarquĂ©, cette question, qui portait sur la notion du bonheur, correspondait Ă 

Pour ceux qui n’avaient pas remarquĂ©, cette question, qui portait sur la notion du bonheur, correspondait Ă  l’introduction de la version papier du cours. C’était donc typiquement une question qui permettait de repĂ©rer ceux qui travaillent leur philosophie. Il faut commencer par bien dĂ©finir les mots. Être heureux Dire qu’ĂȘtre heureux permet d’atteindre le bonheur, revient Ă  dire qu’un chat est un chat. Cela s’appelle une tautologie, c’est toujours vrai mais cela ne nous apprend rien ! Dire que la dĂ©finition du bonheur dĂ©pend de chaque personne, c’est ne pas comprendre que le bonheur peut avoir une dĂ©finition gĂ©nĂ©rale identique pour tout le monde et en mĂȘme temps dans sa rĂ©alisation varier en fonction des goĂ»ts des personnes. Si je dĂ©finis le bonheur comme Ă©tant la satisfaction des dĂ©sirs, j’ai Ă  la fois une dĂ©finition commune Ă  tous les hommes et qui varie en mĂȘme temps avec la nature des dĂ©sirs particuliers. Il peut y avoir plusieurs dĂ©finitions du bonheur, mais chacune est valable pour de nombreux individus. Ne pas confondre bonheur et plaisir ou recherche de plaisir, en confondant les 2 on finit, avec les difficultĂ©s de la vie, Ă  confondre bonheur et bonne fortune. Cette distinction me semble mal comprise d’un certain nombre d’entre vous. La distinction bien-ĂȘtre du chat et bonheur pouvait servir, Ă  condition de la dĂ©velopper. Il Ă©tait possible de la dĂ©velopper en distinguant le contentement du bonheur. La distinction entre ĂȘtre content et ĂȘtre heureux Ă©tait fort utile. Le contentement, n’est pas le bonheur. Il y a contentement quand l’un de mes dĂ©sirs, ou plusieurs, sont satisfaits. Cela peut contribuer au bonheur mais pas forcĂ©ment. Je puis ĂȘtre heureux et mĂ©content, car l’un de mes dĂ©sirs n’est pas satisfait mais il ne pĂšse pas grand chose dans mon bonheur. Comme je peux ĂȘtre content et malheureux en mĂȘme temps. L’un de mes dĂ©sirs est satisfait, mais mes soucis personnels l’emporte sur mon Ă©tat d’ñme. Je peux ĂȘtre content de la rĂ©ussite de mon Ă©quipe de football et ĂȘtre malheureux car je viens d’apprendre que ma mĂšre souffre d’un cancer. Je peux ĂȘtre mĂ©content de la dĂ©faite de mon Ă©quipe mais heureux car ma mĂšre atteinte du cancer est guĂ©rie. Chez Aristote et Thomas d’Aquin, l’essentiel de ce qu’il faut retenir, c’est que le bonheur n’est pas d’abord un sentiment, mais un acte ou un ensemble d’actes. Le sentiment est second, alors que dans la dĂ©finition du dictionnaire, le bonheur se rĂ©duit Ă  un simple sentiment et devient ainsi quelque chose qui relĂšve de la bonne fortune. Je vous rappelle que pour Thomas D’Aquin, le bonheur est un acte d’amour et de connaissance. Seules la charitĂ© et lamour de la vĂ©ritĂ© peuvent nous rendre heureux selon lui. Sur les vertus C’est en effet un sujet qui pouvait se servir particuliĂšrement bien des vertus. Maintenant il fallait prendre le temps de bien les dĂ©velopper. Vous aviez tout ce qu’il faut dans le cours, et lĂ  on voit que certains ne maĂźtrisent absolument pas le cours voire ne le connaissent pas. Quand vous connaissez le cours, n’oubliez pas de prendre le temps de l’expliquer au correcteur qui lui ne le connaĂźtra pas forcĂ©ment car il y a de nombreuses maniĂšres diffĂ©rentes de faire un cours sur le bonheur ou sur une autre notion. La vertu de courage est importante pour fortifier notre bonheur mais il ne faut pas sous-estimer les autres vertus Sans la tempĂ©rance on risque de prendre de mauvaises directions et suivre des dĂ©sirs qui ne nous conviennent pas, le courage alors bien qu’utile nous conduit vers un mauvais chemin perte de temps. Par ailleurs sans la tempĂ©rance, et certaines copies l’ont bien vu, il est difficile de gĂ©rer ses Ă©motions. Sans la justice, nos actions vis Ă  vis des autres seront vite mal proportionnĂ©es ; Sans la prudence, nous aurons du mal Ă  trouver le juste milieu entre lĂąchetĂ©, courage et tĂ©mĂ©ritĂ© en fonction des circonstances, et le juste milieu dans les autres vertus. Ainsi les 4 vertus cardinales se complĂštent et se fortifient mutuellement. DĂ©pendre de nous Cette expression indique que nous pourrions ĂȘtre la cause de notre bonheur, que nos actions pourraient avoir une influence sur notre bonheur. Exemples de Situations ProblĂšmes Le divorce de ses parents ; Les problĂšmes familiaux violences, alcoolisme ; La guerre dans notre pays Syrie, etc. Un dĂ©cĂšs d’un proche ; La maladie d’un proche ; Le film À la recherche du bonheur » de Gabriele Muccino, avec Will Smith ; Le film The Vow je te promets » de Michael Sucsy, avec Channing Tatum et Rachel McAdams ; Jordan Belfort, le courtier surnommĂ© le Loup de Wall Street ; Kaamelot, derniĂšre saison, la dĂ©pression du Roi Arthur qui n’arrive pas Ă  avoir 1 enfant ; Le film Intouchables » de Olivier Nakache et Éric Toledano, avec Omar Sy ; Le film Gilbert Grave » de Lasse Hallström, avec Johnny Depp et Leonardo DiCaprio ; Le problĂšme des jeux de hasard, de l’addiction aux casinos ; RomĂ©o et Juliette » de Shakespeare. Le Petit Prince » d’Antoine de Saint-ExupĂ©ry. Candide » de Voltaire. Le film Taken » de Pierre Morel avec Lyam Neeson dans le rĂŽle de Bryan Mills. Ce film mettait bien en Ă©vidence la notion d’andreia mĂȘme si c’est aussi une apologie de la vengeance. Le film Écrire pour exister » de Richard LaGravenese qui raconte l’histoire vraie de Erin Gruwell professeur d’anglais dans un lycĂ©e d’une banlieue amĂ©ricaine. Articles liĂ©s Patience et douceur2 septembre 2019En juin 2018, j’ai donnĂ© une confĂ©rence Ă  des parents du lycĂ©e. Je leur avais promis de rĂ©diger un article
 Cours sur le dĂ©sir13 dĂ©cembre 2020Le dĂ©sir n’étant plus officiellement au programme de philosophie avec la rĂ©forme du bac, je vous mets cependant Ă  disposition
 Derniers Articles La raison permet-elle d’atteindre la vĂ©ritĂ© ? 1 juin 2022 L’art pour Albert Camus 18 mai 2022 L’art peut-il se passer de la beautĂ© ? 18 mai 2022 Permaculture Ă  la ferme du Bec Hellouin 25 avril 2022 Cours sur le travail et la technique 25 avril 2022 Les concepts de RenĂ© Girard en vidĂ©o 19 avril 2022 Le vĂ©ritable pouvoir humain selon Hannah Arendt 17 avril 2022 Du mensonge Ă  la violence 22 mars 2022 La BanalitĂ© du mal suite 22 mars 2022 La banalitĂ© du mal 22 mars 2022 État et violence 21 mars 2022 Commencement et violence 13 mars 2022

Dissertation: « DĂ©pend t-il de nous d’ĂȘtre heureux » « Il faut mĂ©diter sur le bonheur, puisque lui prĂ©sent nous avons tout, lui absent nous faisons tout pour l’avoir » d’aprĂšs Epicure (-340 ; -270). C’est pour cela que nous dĂ©cidons de mĂ©diter sur la question. Mais le bonheur dĂ©pend t-il seulement de nous, ou il y a des
17 Juin 2010 , RĂ©digĂ© par Pierre Tebaldini PubliĂ© dans National Voici l’un des sujets du bac de philosophie. Etrangement, le thĂšme me plait. Oui, pourtant la philosophie n’a jamais Ă©tĂ© mon fort mais lĂ , j’ai presque envie de prendre la plume et la place d’un lycĂ©en. Je ne suis pas certain d’avoir une bonne note malgrĂ© l’enthousiasme qui m’envahit maintenant. Ai-je envie de rĂ©pondre Ă  la question qu’est-ce qu’ĂȘtre heureux ? » ou ai-je envie de disserter sur la dĂ©pendance » ? Je ne sais pas. Par contre, je crois rĂ©ellement que le bonheur passe aussi par un Ă©tat d’esprit. Bien sĂ»r, la situation, les problĂšmes extĂ©rieurs sont toujours des facteurs dĂ©terminants mais il y a tant de personnes qui ne manquent de rien si ce n’est de bonheur et tellement d’autres qui ont si peu et qui pourtant sourient Ă  la vie. La vie est belle, n’est pas qu’un film magnifique de Roberto Benigni. Il s’agit aussi d’une des phrases que je dois prononcer le plus souvent dans la journĂ©e. Peut-ĂȘtre suis-je un Ă©ternel optimiste utopique, peut-ĂȘtre vois-je trop la vie en rose lĂ , certains vont sourire ? Pourtant, je ne vis pas dans le luxe, je ne mange pas du foie gras tous les midis, je ne vis pas dans une somptueuse villa, je n’ai pas un mĂ©tier qui me permet d’ĂȘtre riche et cĂ©lĂšbre. Non, je suis quelqu’un de tout Ă  fait normal qui a rencontrĂ© des difficultĂ©s comme beaucoup et j’aime la vie, j’aime les gens en premier lieu ma femme et mon fils Ă©videmment. Ce bonheur, nous nous le sommes créés et j’espĂšre sincĂšrement que tout le monde puisse ĂȘtre aussi heureux malgrĂ© les soucis du quotidien. On doit lutter contre le chĂŽmage, contre l’insĂ©curitĂ©, contre le mal-logement, mais l’on ne doit pas perdre l’envie d’ĂȘtre heureux. Alors Ă  la question qu’est-ce qu’ĂȘtre heureux ? », je rĂ©pondrais que malgrĂ© les difficultĂ©s de la vie quotidienne, il faut aussi vouloir ĂȘtre heureux. Nous sommes les seuls Ă  gĂ©rer notre vie.
LwrvAQ.
  • r368reqqd1.pages.dev/662
  • r368reqqd1.pages.dev/931
  • r368reqqd1.pages.dev/612
  • r368reqqd1.pages.dev/638
  • r368reqqd1.pages.dev/892
  • r368reqqd1.pages.dev/302
  • r368reqqd1.pages.dev/560
  • r368reqqd1.pages.dev/73
  • r368reqqd1.pages.dev/558
  • r368reqqd1.pages.dev/369
  • r368reqqd1.pages.dev/818
  • r368reqqd1.pages.dev/59
  • r368reqqd1.pages.dev/35
  • r368reqqd1.pages.dev/108
  • r368reqqd1.pages.dev/196
  • depend il de nous d ĂȘtre heureux