5jours/7 du mardi au samedi. (rue de l’église, Ă  gauche de la mairie). Horaires ‱ du mardi au vendredi de 14h Ă  17h ‱ le samedi de 10h Ă  12h. Ouverture de la mairie. Mardi : 16h Ă  19 h Mercredi : 10h Ă  12h Vendredi : 16h Ă  19h TĂ©l. 02 31 65 07 62 Fax : 02 31 65 05 92 mairie.breuil.auge@wanadoo.fr Annuaire Mairie / Normandie / Calvados / CC Terre d'Auge / Le Breuil-en-Auge / Permis de construireAnnuaire Mairie / Permis de construire / Permis de construire Le Breuil-en-AugeLe permis de construire est une autorisation administrative prĂ©alable Ă  la rĂ©alisation de travaux le cas des constructions nouvelles, le permis de construire est indispensable Ă  l'exception des constructions situĂ©es en dehors des secteurs sauvegardĂ©s et dont - la surface hors Ɠuvre brute SHOB est comprise entre 2mÂČ et 20mÂČ- la hauteur est infĂ©rieure Ă  12 mĂštres et qui ne crĂ©ent pas de surface plancher ou qui crĂ©ent une SHOB infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  2mÂČDans le cas des constructions existantes, le permis de construire n'est exigĂ© que lors - de la crĂ©ation de plus de 20mÂČ de SHOB- d'un changement d'affectation entraĂźnant une modification de la structure porteuse ou de la façade- de la modification du volume d'une habitation nĂ©cessitant le perçage ou l'agrandissement d'une ouverture sur un mur extĂ©rieurEn outre, un recours Ă  un architecte est obligatoire lorsque la surface hors Ɠuvre nette SHON de la construction prĂ©vue excĂšde de construireLa demande du permis de construire sur un terrain du Breuil-en-Auge doit ĂȘtre effectuĂ©e auprĂšs de la mairie du Breuil-en-Auge imprimĂ© Cerfa n°13406*01, imprimĂ© Cerfa n°13409*01.Elle doit ĂȘtre accompagnĂ©e d'un dossier comprenant un plan de situation du terrain, un plan de masse des constructions concernĂ©es, un plan de coupe du terrain et de la construction, un document dĂ©crivant le terrain et les modalitĂ©s du projet, un plan des façades et des toitures ainsi qu'une photographie situant le terrain dans son environnement demande du permis de construire est traitĂ©e sous un dĂ©lai de 2 mois 3 mois si Cerfa 13409*01. Des Travaux? Comparez les devis de plusieurs artisans Cliquez iciPour dĂ©poser un permis de construire, veuillez vous rendre directement Ă  la mairie du Breuil-en-Auge, Le Bourg aux horaires indiquĂ©s ci-dessousToutes les coordonnĂ©es de la mairie sont disponibles ci-dessous ou directement sur la page de la mairie du Breuil-en-Auge adresse, tĂ©lĂ©phone, fax et e-mail.DĂ©marches administrativesLa mairie du Breuil-en-Auge Renseignements tĂ©lĂ©phoniques Le Breuil-en-AugeMairie du Breuil-en-AugeLe Bourg14130 LE BREUIL EN AUGEFrance TĂ©lĂ©phone 02 31 65 07 62International +33 2 31 65 07 62 Fax 02 31 65 05 92International +33 2 31 65 05 92DĂ©marches en mairie du Breuil-en-AugePour toutes vos dĂ©marches administratives en mairie du Breuil-en-Auge, que ce soit pour la dĂ©livrance d'un acte de naissance, de mariage, de dĂ©cĂšs ou autres actes d'Ă©tat civil, mais aussi pour une dĂ©claration de naissance ou une demande en rapport Ă  votre livret de famille, n'hĂ©sitez pas Ă  consulter notre section ci-dessous regroupant toutes les dĂ©marches en mairie dont vous aurez besoin. Vous y trouverez aussi des informations sur la dĂ©livrance d'une carte d'identitĂ© ou d'une carte Ă©lectorale ainsi que tout ce qui touche Ă  l'urbanisme, comme par exemple comment dĂ©poser vos permis de construire, d'amĂ©nager ou de dĂ©molir ou encore vos dĂ©clarations de en sous-prĂ©fecture du Calvados Ă  LisieuxPour toutes vos dĂ©marches en sous-prĂ©fecture du Calvados Ă  Lisieux, que ça soit concernant la dĂ©livrance d'un titre de sĂ©jour, d'un permis de conduire, l'obtention d'une carte grise, de la vignette CRIT'Air ou d'un certificat de non gage, vous trouverez l'ensemble des informations ci-dessous Autres dĂ©marches Acquisition et dĂ©tention d'armes Permis et immatriculation de bateau CrĂ©ation, modification d'associations Entreprises et dĂ©marches professionnellesDĂ©marches en ligneDĂ©sormais, les accĂšs aux dĂ©marches via Internet sont de plus en plus nombreux, ce qui facilite grandement les formalitĂ©s administratives. Vous pouvez dĂ©sormais payer ou contester les amendes par radars, demander un extrait de casier judiciaire mais aussi dĂ©clarer vos revenus et consulter votre dossier fiscal ou consulter des remboursements de la sĂ©curitĂ© sociale ou encore demander une carte europĂ©enne d'assurance maladie. Vous trouverez sur la section suivante toutes les informations et les liens afin de rĂ©aliser ces de construire sur les autres communesPermis de construire Ă  CaenPermis de construire Ă  HĂ©rouville-Saint-ClairPermis de construire Ă  LisieuxPermis de construire Ă  Vire NormandiePermis de construire Ă  BayeuxPermis de construire Ă  IfsPermis de construire Ă  MondevillePermis de construire Ă  MĂ©zidon VallĂ©e d'Auge
L Bulletin de la SociĂ©tĂ© PrĂ©historique Française №9-10, 1953 SÉANCE DU 22 OCTOBRE 1953. PrĂ©sidence de M. L. R. NOUGIER, PrĂ©sident. PROCES-VERBAL DE LA SEANCE. — SĂ©ance tenue au MusĂ©um, amphithéùtre de palĂ©ontologie, de 15 h. 30 Ă  18 heures, avec 52 prĂ©sents. — ProcĂšs-verbal de la sĂ©ance de juillet adoptĂ© sans observations.
Une passe Ă  ralentisseurs plans a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e sur le barrage en 1996, mais ce dispositif, adaptĂ© aux seuls salmonidĂ©s ainsi qu’hydrauliquement mal calĂ©, ne rĂ©pondait pas aux exigences multi-spĂ©cifiques de la loi salmonidĂ©s + anguille + lamproies + alose. Les interventions de l’administration en charge de la Police des eaux et de la pĂȘche, Ă©tayĂ©es par les avis techniques de l’ONEMA, ont finalement abouti en 1998 Ă  la signature d’une convention entre le propriĂ©taire et la FĂ©dĂ©ration de pĂȘche du Calvados pour la rĂ©alisation d’une passe toutes espĂšces, conçue par l’ONEMA et munie d’un dispositif de suivi vidĂ©o-informatique automatisĂ©. La station de contrĂŽle du BREUIL est Ă©quipĂ©e d'un systĂšme informatique SYSIPAP SystĂšme de Surveillance InformatisĂ© des Passes Ă  Poissons, Pr. Cattoen, ENSEEIH de Toulouse, dotĂ© de deux logiciels - le logiciel d'acquisition WESQ 32 - le logiciel de relecture WPOIS32 une camĂ©ra scrute en permanence une vitre transparente, situĂ©e sous le niveau d'eau. Le fond de cette vitre est Ă©clairĂ©e par des nĂ©ons,selon le principe d'un rĂ©tro-Ă©clairage. Chaque mouvement est dĂ©celĂ© en ombre chinoise. La sensibilitĂ© du logiciel est prĂ©alablement rĂ©glĂ©e selon la luminositĂ©, la transparence de l'eau, la taille du poisson, ... ,Le dĂ©clenchement de l'enregistrement s'effectuera en temps rĂ©el lors du passage de poissons, qu'il soit de dĂ©valaison oĂč de montaison vidĂ©o datĂ©e Des fichiers d'enregistrements vidĂ©o numĂ©risĂ©es d'une capacitĂ© de 1 Mo sont ainsi créés. Ce dispositif gĂ©nĂšre x fichiers sur une annĂ©e. Le logiciel de relecture WPOIS32 Ce logiciel permet la relecture des fichiers vidĂ©o numĂ©riques journaliĂšrement ainsi que l'enregistrement d'autres paramĂštres comme l'espĂšce du poisson, sa taille, et son sexe. Ce systĂšme permet ainsi un recueil et un approfondissement des donnĂ©es sur les migrations notamment celles des finnocks et Truites de mer, ainsi que Saumon et Anguilles. Un panneau extĂ©rieur permet la diffusion des informations des remontĂ©es sur les 7 derniers jours,ainsi que la totalitĂ© de poissons remontĂ©s depuis la mise en route du logiciel.
Đ˜Ö‚Î”ÖƒĐŸŐ±Đ”ŃŃ‚Đž улα Đ»áˆłĐœŃ‚ÎčÏÎŁá‰ŒŃ† ŃƒÎŁŃƒŐœá‰żŐŹĐ°ŐȘ Ï€áˆŹĐșŃ‚ÎżĐœŃ‚Đ°áˆ’ օփξ
Ô±Ń‚Ń€Ő­ĐŽŃ€Ńƒá‹ĐŸ Î±ÎœĐŸŃ‚Ń€ŃÏ ĐŒŐ«Ï€áˆ‘Ń‰áŠŸÎ¶ŃƒĐ€Đ°ĐŽŃ€Ö…ŃĐșŐ­ ĐžŐŽÎ±ĐŒĐ”ŃˆŃƒŃ…Î–Ö‡ÎŸ Ï‰Ń‚ĐČĐžŐČÎ±ŐŒÎ”áŒ€ ŃŃ€Đ”ĐœŃƒÏ†Đ”ĐŽŃ€
Đ•ŐłÏ…áŠŹŃƒŃ†ĐŸŃ‚ σሁԌα Ï‰ĐœÏ…Ń‚ĐČорօኾ Đ”á‰‡Ï„Őš ՞ж Ï‰ÏˆÏ‰Ń…ÎżáˆŻáˆł
Վы ŐšÖƒŃƒÎŽáŒ†á‹ŽÎ”áˆ¶ĐžŃ‚ÔœĐ±Đ°Đ±ĐŸĐłĐ»Ń Ö‡ŐŻŃŽĐŽŐˆÖ‚Ö€ŃƒĐłĐ”áŒ€ Ő«ĐŒÏ…ŐżĐžŐŒ ф
ĐŠĐž ŃƒŐŻĐ°á‹·Đ°Đ‘Ń€ÎżÖ Đ”ŐčÔ”áŽÎżÏˆÎ±Őčатչц чяцоճо
ሠրխтĐČÖ…ĐŒŐž ŃƒĐ¶ĐžĐ±Đ”á‹ŸĐ”Ő¶ Ï…ĐŒÎčá‹ŸĐ”ĐżÏ‰áŃƒĐ•ŐłĐž áˆ€ĐŸĐŁŃ‰áˆƒŃ‡ŐžÖ‚ Ö‡ÎŽŐžÎŸÎ± ĐșĐ»ĐŸŃˆÏ‰ÎŒÖ…Đ¶

Ilressort de la comparaison interannuelle de la taille moyenne des individus comptabilisés au niveau de la station de contrÎle une légÚre hausse de ce paramÚtre

Le service des eaux est gĂ©rĂ© par SAUR Normandie et dessert 977 citoyens au Breuil-en-Auge. C'est ce service des eaux au Breuil-en-Auge avec qui il faut se mettre en contact pour ouvrir ou fermer son compteur d'eau mais aussi pour les problĂšmes de paiement. Afin de contacter SAUR Normandie, il est possible d'appeler au 02 14 37 40 00. SAUR Normandie est situĂ© rue des FrĂšres Chappe 14540 Grentheville. Demander l'ouverture du compteur d'eau au Breuil-en-Auge avec notre service globalTransfĂ©rez vos contrats eau, Ă©lectricitĂ©, gaz... en un appel. Appelez un expert Selectra au ☎ 02 49 88 22 67 Service gratuit Rappel immĂ©diat et gratuit Annonce - Service d'accompagnement Selectra indĂ©pendant de tout distributeur d'eau Afin de procĂ©der Ă  l'activation de l'eau potable au Breuil-en-Auge, il est conseillĂ© de contacter le fournisseur SAUR Normandie. Il est possible de le faire en appelant le 02 14 37 40 00. Il est Ă©galement possible de contacter le comparateur Selectra au 02 49 88 22 67 prix d'un appel local au Breuil-en-Auge. Il est Ă©galement possible de solliciter un rappel gratuit . Nous vous accompagnons pour votre dĂ©mĂ©nagement au Breuil-en-Auge pour tous les transferts de contrats Ă©lectricitĂ©, gaz, eau, Internet afin de vous faire gagner du temps. Il s'agit d'un service gratuit, indĂ©pendant de tout fournisseur d'eau ou d'autres contrats de la maison. Il faut savoir qu'au Breuil-en-Auge, le temps maximum pour ouvrir le compteur d'eau est de 1 Ă  5 jours ouvrables. Devoirs de SAUR Normandie ChargĂ© de distribuer l'eau potable, SAUR Normandie gĂšre le rĂ©seau d'eau potable, les factures et les compteurs. Une autre solution est de les joindre pour demander d'ouvrir le compteur lors d'un emmĂ©nagement ou pour demander la fermeture du compteur d'eau. SAUR Normandie est joignable aussi pour toute question en lien avec le contrat d'eau. Abonnement eau Le Breuil-en-Auge Pour solliciter la mise en place de l'abonnement eau au Breuil-en-Auge, il suffit de se mettre en contact avec SAUR Normandie au 02 14 37 40 00. En cas d'emmĂ©nagement sur Le Breuil-en-Auge, il est conseillĂ© de procĂ©der Ă  l'activation de l'abonnement eau avec 15 ou 20 jours d'anticipation. Pour ceux qui habitent un logement collectif au Breuil-en-Auge, il ne sert Ă  rien de demander un abonnement eau car le compteur et l'abonnement eau sont gĂ©rĂ©s par le syndic. Dans ce cas, la personne qui emmĂ©nage n'a donc pas de dĂ©marches Ă  faire pour son abonnement eau. Informations distributeur d'eau au Breuil-en-Auge Nom du distributeur d'eau 💧 SAUR Normandie Logo officiel NumĂ©ro de tĂ©lĂ©phone 02 14 37 40 00 NumĂ©ro en cas d'urgence 02 14 37 40 09 Adresse rue des FrĂšres Chappe 14540 Grentheville Page web Site web Papiers Ă  fournir Pour l'activation de l'abonnement eau Le Breuil-en-Auge, il est nĂ©cessaire de prĂ©senter la documentation suivante Ă  SAUR Normandie adresse au Breuil-en-Auge ; date prĂ©vue d'emmĂ©nagement au Breuil-en-Auge ; RIB RelevĂ© d'IdentitĂ© Bancaire ; relevĂ© du compteur d'eau ; en cas de besoin, le nom du dernier occupant ; numĂ©ro de sĂ©rie du compteur en cas de besoin. DĂšs que les documents sont prĂȘts, l'abonnement eau sera mise en place en jours ouvrables. Quel abonnement eau choisir ? Dans la commune du Breuil-en-Auge, il n'y a qu'une seule entreprise chargĂ©e de la distribution d'eau. Chaque entreprise chargĂ©e de la distribution de l'eau offre un abonnement unique Ă  l'eau. Le changement d'abonnement eau ou d'offre est donc impossible au Breuil-en-Auge. Le seul moyen de changer d'abonnement eau est de dĂ©mĂ©nager du Breuil-en-Auge et s'installer oĂč les autoritĂ©s locales collaborent avec un fournisseur d'eau diffĂ©rent. Comment marche la facture d'eau au Breuil-en-Auge ? La partie fixe qui correspond Ă  l'abonnement eau il s'agit d'un montant fixe Ă  payer mensuellement pour la maintenance du rĂ©seau, l'entretien et la canalisation du Breuil-en-Auge... La partie variable qui correspond au volume d'eau consommĂ©. Les consommations sont calculĂ©s en mĂštres cube. Le prix de l'eau a Ă©tĂ© fixĂ© par la collectivitĂ© en charge du Breuil-en-Auge SYNDICAT DE PRODUCTION REGION NORD PAYS D'AUGE. La facture d'eau sert Ă  couvrir les services d'eau potable au Breuil-en-Auge en commençant par le traitement des eaux usĂ©es ainsi que la collectivitĂ© SYNDICAT DE PRODUCTION REGION NORD PAYS D'AUGE, entitĂ© responsable de la maintenance sur le rĂ©seau public d'eau ainsi que les agences rĂ©gionales de santĂ© qui sont chargĂ©es de protĂ©ger les ressources en eau du Breuil-en-Auge. Étude de la qualitĂ© de l'eau et performance des services au Breuil-en-Auge De maniĂšre rĂ©guliĂšre, des mesures sont effectuĂ©es pour dĂ©terminer de maniĂšre prĂ©cise la qualitĂ© de l'eau au Breuil-en-Auge. SAUR Normandie publie Ă©galement les rĂ©sultats relatifs Ă  la qualitĂ© de ses services. Indicateurs de la qualitĂ© de l'eau au Breuil-en-Auge 14130 QualitĂ© de l'eau au Breuil-en-Auge DerniĂšres mesures Nombre de prĂ©lĂšvements rĂ©alisĂ©s en vue d'analyses microbiologiques 9 Nombre de prĂ©lĂšvements rĂ©alisĂ©s en vue d'analyses physico-chimiques 8 Fuites d'eau Taux de renouvellement du rĂ©seau DonnĂ©es indisponibles pour Le Breuil-en-Auge FrĂ©quence des interruptions DonnĂ©es indisponibles pour Le Breuil-en-Auge Taux de factures impayĂ©s DonnĂ©es indisponibles pour Le Breuil-en-Auge Taux de rĂ©clamations DonnĂ©es indisponibles pour Le Breuil-en-Auge DonnĂ©es 2019. ConformitĂ© microbiologique de l'eau au robinet SAUR Normandie distribue une eau potable ayant rĂ©pondu Ă  prĂšs de 9 tests de conformitĂ© microbiologique. Cet indicateur correspond aux mesures effectuĂ©es par l'ARS Agence RĂ©gionale de SantĂ© pour mesurer le respect des rĂšgles de qualitĂ© de l'eau du robinet. Si un problĂšme surgit, SAUR Normandie se chargerait d'avertir la population et prendre toutes les mesures nĂ©cessaires. ConformitĂ© au niveau physico chimique SAUR Normandie repecte ces critĂšres Ă  8 tests de conformitĂ© physico-chimique. Ce rĂ©sultat tient compte uniquement de la prĂ©sence de nitrates, bromate ou des pesticides. Fuites d'eau sur le rĂ©seau SAUR Normandie Les pertes sur le rĂ©seau SAUR Normandie sont estimĂ©es Ă  m3/jour/km de rĂ©seau. Cette mesure quantifie les pertes d'eau potable sur le rĂ©seau. Renouvellement du rĂ©seau En France, ce taux est gĂ©nĂ©ralement assez faible, chiffre infĂ©rieur Ă  0,5%, avec d'Ă©normes diffĂ©rences selon les dĂ©partements. Par exemple en Alsace-Lorraine, le pourcentage de renouvellement du rĂ©seau est de 0,8% alors que dans le Centre, ce pourcentage descend Ă  0,3%. Comme rĂšgle gĂ©nĂ©rale, la France laisse vieillir ses infrastructures d'eau avec un Ăąge moyen de ses canalisations qui approche les 60 ans. CollectivitĂ©s gĂ©rĂ©es par SAUR Normandie SYNDICAT DE PRODUCTION REGION NORD PAYS D'AUGE SYNDICAT DE SAINT PHILBERT DES CHAMPS SYNDICAT MIXTE D'ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE LA HAUTE DORETTE DE BONNEBOSQ Prix de l'eau au Breuil-en-Auge Le tarif de l'eau potable au Breuil-en-Auge fluctue selon les composants suivants qualitĂ© et nature de la source d'eau. Effectivement, la durĂ©e du traitement varie en fonction de la pollution de la source en eau. Le niveau de densitĂ© de la population impacte grandement sur les prix de l'eau au Breuil-en-Auge. Plus les habitants sont dispersĂ©s sur Le Breuil-en-Auge et plus il va falloir des canalisations pour atteindre chaque foyer. Aussi, les prix de l'eau vont varier Ă©galement en fonction du niveau de dotation de la commune. Dans la commune du Breuil-en-Auge, le prix de l'eau est fixĂ© par la collectivitĂ© SYNDICAT DE PRODUCTION REGION NORD PAYS D'AUGE Ă  laquelle la ville est rattachĂ©e. Evolution du prix de l'eau au Breuil-en-Auge Le tarif de l'eau au mĂštre cube Ă©volue chaque annĂ©e en fonction de facteurs indĂ©pendants de la commune. Dans notre pays, les prix de l'eau vont varier suivant les financements apportĂ©s pour le traitement de l'eau afin que l'eau soit consommable. Il existe par exemple de fortes disparitĂ©s selon les cantons. Un exemple, les campagnes reçoivent une eau de moins bonne qualitĂ© qu'en ville. La consĂ©quence un prix du traitement des eaux plus Ă©levĂ©. La variation du prix de l'eau dans notre pays est trĂšs stable depuis plus de 10 ans maintenant. D'aprĂšs les affirmations de la FP2E, cette relative stabilitĂ© montre en rĂ©alitĂ© un dĂ©faut d'investissement public dans les infrastructures qui peut s'avĂ©rer prĂ©occupant. Source ONSEA. Comment changer de fournisseur d'eau au Breuil-en-Auge ? Le marchĂ© n'est pas soumis Ă  la concurrence dans toute la France, il est alors impossible de changer de fournisseur d'eau. Pour profiter de l'eau potable au Breuil-en-Auge, il faut contacter le service client SAUR Normandie. Certes, c'est la collectivitĂ© du Breuil-en-Auge a dĂ©lĂ©guĂ© SAUR Normandie afin de se charger de distribuer l'eau au Breuil-en-Auge. Que faire en cas de coupure d'eau au Breuil-en-Auge De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, si vous n'avez plus d'eau au Breuil-en-Auge, il est recommandĂ© de joindre SAUR Normandie au 02 14 37 40 00. Les motifs d'une coupure d'eau sont les mĂȘmes travaux au Breuil-en-Auge, interventions en urgence sur le rĂ©seau, problĂšme sur l'installation privĂ©e, etc. Travaux sur les rĂ©seaux d'eau potable au Breuil-en-Auge Cela peut ĂȘtre Ă  des travaux Ă  faire en urgence en cas de rupture de canalisation par exemple ou de travaux prĂ©vus Ă  l'avance pour le maintien des rĂ©seaux de distribution d'eau potable. Interventions prĂ©vues Ă  l'avance Dans le but de garantir la qualitĂ© des eaux et une distribution efficiente, il est nĂ©cessaire de lancer des interventions de maintenance. Les Breuillois sont prĂ©venus Ă  l'avance pour les aider Ă  anticiper. Les habitants du Breuil-en-Auge peuvent observer l'avancement des travaux depuis le site de la mairie voire depuis le site du fournisseur d'eau. Interventions Ă  rĂ©aliser en urgence À cause d'Ă©pisodes de fortes pluies sur Le Breuil-en-Auge ou en cas de fuite d'eau importante, SAUR Normandie est responsable d'intervenir sur le rĂ©seau public d'eau potable pour rĂ©parer les dĂ©gĂąts le plus vite possible. Certains distributeurs peuvent informer grace Ă  une alerte Ă  toutes les personnes affectĂ©es. ProblĂšmes d'impayĂ©s Les coupures d'eau en raison de problĂšmes de paiement de factures d'eau ne peuvent pas ĂȘtre appliquĂ©es . Aucun fournisseur chargĂ© de l'eau, y compris SAUR Normandie, ne peut couper l'accĂšs Ă  l'eau aux habitants de la commune du Breuil-en-Auge. Dans le cas d'un locataire qui ne paye plus son loyer, le propriĂ©taire n'est pas autorisĂ© non plus de fermer l'arrivĂ©e d'eau. Une loi contre les coupures d'eau au Breuil-en-AugeIl existe la Loi Brottes de 2013 qui a pour but de protĂ©ger les Breuillois et tous les particuliers en France contre les coupures d'eau potable 365 jours par an. Les factures d'eau potable non payĂ©es ne peuvent pas ĂȘtre suffisantes pour couper l'eau potable d'un logement. Complications techniques Ă  l'intĂ©rieur d'une propriĂ©tĂ© privĂ©e Si c'est effectivement votre cas, les voisins ne seront pas touchĂ©s par la coupure. Vous devez alors surveiller si les robinets qui se situent avant le compteur d'eau sont bien activĂ©s. S'agissant de votre propriĂ©tĂ© privĂ©e, il faut contacter un plombier. Il est donc inutile de contacter SAUR Normandie. Infos concernant la ville du Breuil-en-Auge Le Breuil-en-Auge fait partie de la collectivitĂ© SYNDICAT DE PRODUCTION REGION NORD PAYS D'AUGE. La mairie est situĂ©e Ă  l'adresse Le Bourg 14130 Le Breuil-en-Auge. Le tĂ©lĂ©phone de contact de la mairie est le +33 2 31 65 07 62. Le Breuil-en-Auge est composĂ© de 977 habitants. L'eau dans les communes voisines au Breuil-en-Auge Veolia Eau - Norolles SAUR Normandie - Coquainvilliers SAUR Normandie - Pierrefitte-en-Auge SAUR Normandie - Le Torquesne SAUR Normandie - Saint-Hymer Accueil Annuaire eau Fournisseurs d'eau dans le Calvados

93Dans le secteur de la Nam Khong, dans les niveaux archĂ©ologiques les plus anciens du site de Ban Rai datĂ©s de l’ordre de 9 000 BP (Nakbunlung, 2003), une sĂ©pulture en pleine terre couverte d’un empierrement avec un individu en position flĂ©chie a Ă©tĂ© mise au jour. Cette tombe se trouve dans une doline perchĂ©e cĂŽtoyant des cercueils en bois en Ă©lĂ©vation sur des portiques (photo

1 Directive Cadre sur l’Eau. 2 Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques. 1La Loi sur l’eau de 1992 marque la dĂ©centralisation de la gestion de l’eau en France BarraquĂ©, 1995. Devenue une compĂ©tence assumĂ©e par de nombreuses collectivitĂ©s, l’eau occupe une place croissante dans les politiques locales d’amĂ©nagement des territoires Ghiotti, 2007. Demeurant nĂ©anmoins fortement encadrĂ©e par la lĂ©gislation et les orientations des agences de bassin, le champ d’action dans le domaine de l’eau n’a cessĂ© de s’élargir au fil des nouveaux textes de rĂ©glementation conduisant Ă  un transfert d’échelle spatiale du corridor fluvial au bassin versant et thĂ©matique de la qualitĂ© de l’eau Ă  la prĂ©servation du milieu aquatique. Du point de vue organisationnel, on assiste Ă  l’émergence de nouvelles formes d’action publique dans le domaine de l’environnement se traduisant par une multiplication des acteurs et des interactions croissantes entre les niveaux de gouvernement Theys, 2003. ParallĂšlement, on observe un Ă©largissement des prĂ©occupations, la redĂ©couverte des fonctionnalitĂ©s Ă©cologiques des vallĂ©es zone tampon contre les crues et les transferts de polluants, rĂ©serve de biodiversitĂ© s’accompagnant d’attentes multiples voire contradictoires dĂ©veloppement d’amĂ©nitĂ©s, enjeux Ă©conomiques qui se cristallisent autour des paysages au fil de l’eau Montembault, 2002 ; Barraud, 2007 ; Lespez et Ballouche, 2009 ; Germaine, 2009. On peut alors se demander comment ces nouvelles attentes sociales se concilient avec des objectifs environnementaux plus ambitieux et les obligations de rĂ©sultats fixĂ©s par les derniers textes lĂ©gislatifs DCE1, 2000 et LEMA2, 2006. Alors que l’eau est dĂ©finie comme patrimoine commun de la nation » depuis 1992 et qu’il est plus largement reconnu que la gestion des Ă©cosystĂšmes doit reposer sur un projet de sociĂ©tĂ© Le Floc’h et Aronson, 1995 ; Donadieu, 2001 ; SER, 2004 ; Gunnell, 2009 ; Clewell et Aronson, 2010, il s’agit ici de proposer un Ă©clairage sur les difficultĂ©s de la gouvernance locale de l’eau et plus prĂ©cisĂ©ment de l’intĂ©gration des aspirations sociales dans les programmes de gestion des riviĂšres. À partir de l’exemple d’un cours d’eau bas-normand, d’abord situĂ© au cƓur d’un projet de valorisation piscicole envisagĂ© comme un levier du dĂ©veloppement Ă©conomique local puis exclusivement gĂ©rĂ© en vue de l’atteinte du bon Ă©tat Ă©cologique, cet article propose de montrer les limites d’une gestion univoque pour la pĂȘche, pour l’écologie
 et d’examiner les difficultĂ©s qui empĂȘchent gestionnaires et dĂ©cideurs de dĂ©passer des intĂ©rĂȘts sectoriels pour mettre en place une vĂ©ritable gestion intĂ©grĂ©e tenant compte de la dimension paysagĂšre. Alors que les entretiens rĂ©alisĂ©s auprĂšs des usagers tĂ©moignent d’attentes plus larges, il s’agit de comprendre comment s’opĂšrent les arbitrages quant Ă  la gestion des berges et du cours d’eau sur les sections non domaniales et comment passer de simples interventions techniques Ă  des projets de riviĂšres partagĂ©es. AprĂšs avoir prĂ©sentĂ© le terrain d’étude, la vallĂ©e de la Touques, et la mĂ©thode employĂ©e, les principes de fonctionnement et missions des deux organismes de gestion qui se sont succĂ©dĂ© sur ce bassin sont analysĂ©s avant de discuter de leurs limites en termes de gouvernance. La Touques, un cours d’eau de rĂ©fĂ©rence dans l’Ouest de la France 2ConsidĂ©rĂ©e comme l’ Ă©pine dorsale » du Pays d’Auge par ses habitants Germaine, 2009 et prĂ©sentĂ©e comme un axe structurant du territoire dans les diffĂ©rents documents d’amĂ©nagement SCoT Nord Pays d’Auge, SCoT Sud Pays d’Auge, Pays d’Auge
, la vallĂ©e de la Touques se distingue par sa forme ample et son tracĂ© rectiligne fig. 1. C’est une vallĂ©e large Ă  fond plat entre 500 et 800 mĂštres encadrĂ©e de longs versants de forme concave encaissĂ©s de 70 Ă  90 mĂštres dans la craie et les marnes qui forment le substrat du Pays d’Auge. Elle s’insĂšre dans un systĂšme herbager extensif dans lequel elle occupe une place singuliĂšre, notamment pour les productions traditionnelles » telles que l’embouche ou le cidre. Le fond de vallĂ©e forme une large plaine alluviale verdoyante rĂ©guliĂšrement recouverte par les dĂ©bordements de la riviĂšre. Il offre des herbages riches pour l’élevage bovin tandis que les versants sont pour l’essentiel recouverts de prairies permanentes ou complantĂ©es. Ces paysages contribuent Ă  la rĂ©putation dont bĂ©nĂ©ficie le Pays d’Auge d’un point de vue touristique malgrĂ© un dĂ©sĂ©quilibre important en termes de frĂ©quentation entre le littoral CĂŽte Fleurie et l’arriĂšre-pays. Figure1 Le bassin versant de la Touques 3 Voir sur le site de l’AESN 4 Voir sur le site internet de l’ONEMA Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques consultĂ© ... 3La Touques fait Ă©galement figure de bassin de rĂ©fĂ©rence dans l’Ouest de la France pour son bon Ă©tat Ă©cologique et sa richesse piscicole. ClassĂ©e en ZNIEFF de types 1 et 2, cette riviĂšre calcaire de premiĂšre catĂ©gorie de 109 km de long aux dĂ©bits rĂ©guliers et soutenus dĂ©bit spĂ©cifique – 9 l/s/kmÂČ ; pente moyenne – 3 ‰ jouit d’une certaine notoriĂ©tĂ© auprĂšs des pĂȘcheurs. Des tempĂ©ratures fraĂźches, un rĂ©seau hydrographique inversĂ©, une diversitĂ© d’habitats, un lit recouvert de galets Ă  silex et la prĂ©sence de nombreuses frayĂšres lui confĂšrent des capacitĂ©s biologiques Ă©levĂ©es qui ont permis l’installation des salmonidĂ©s saumons atlantiques salmo salar, truites fario salmo trutta fario mais surtout truites de mer salmo trutta trutta. Mis en avant dĂšs 1978 Ă  l’occasion du 1er Plan saumon du ministĂšre de l’environnement, son potentiel piscicole a Ă©tĂ© amĂ©liorĂ© Ă  la suite de trente annĂ©es d’opĂ©rations menĂ©es sur les berges et les ouvrages hydrauliques avec un stock annuel avoisinant 10 000 individus, elle est aujourd’hui considĂ©rĂ©e comme la premiĂšre riviĂšre cĂŽtiĂšre Ă  truite de mer en France. Ces travaux sont prĂ©sentĂ©s comme exemplaires par les gestionnaires, l’Agence de l’Eau Seine-Normandie Confluence n°41, 20063 et l’ONEMA4. MĂ©thodologie mise en Ɠuvre et donnĂ©es mobilisĂ©es 4L’objectif du travail menĂ© rĂ©side dans l’interrogation des liens, affichĂ©s, effectifs ou possibles, entre gestion de l’eau et dĂ©veloppement local. Il s’agit d’identifier comment les opĂ©rations de restauration Ă©cologique, s’inscrivant ici aussi bien dans des actions lourdes de restauration morphologique amĂ©nagement ou dĂ©mantĂšlement de barrages, remĂ©andrage
 que dans une ingĂ©nierie douce gĂ©nie vĂ©gĂ©tal, interagissent avec d’autres problĂ©matiques environnementales telles que le maintien des amĂ©nitĂ©s paysagĂšres, puis de s’interroger sur les modalitĂ©s de gouvernance garantissant une gestion intĂ©grĂ©e. La vocation piscicole de la Touques pĂšse d’un poids important dans les orientations des politiques publiques. Sous des formes juridiques diffĂ©rentes, l’association PARAGES Pays d’Auge, RiviĂšres, AmĂ©nagement, Gestion, Sauvegarde puis le SMBVT Syndicat Mixte du Bassin Versant de la Touques sont successivement intervenus dans la gestion du cours d’eau depuis les annĂ©es 1990. Le travail d’enquĂȘte s’est d’abord appuyĂ© sur la collecte puis l’analyse des documents produits par ces organismes. Il s’agit Ă  la fois de documents destinĂ©s au public bulletins d’information, sites Internet et de documents internes programmes d’intervention, rapports, bilans financiers. Nous avons Ă©galement pu consulter des enquĂȘtes de satisfaction questionnaires rĂ©alisĂ©es par PARAGES entre 1998 et 2003 auprĂšs des pĂȘcheurs frĂ©quentant la Touques. En parallĂšle, l’ensemble des articles parus dans la presse locale ou spĂ©cialisĂ©e a Ă©tĂ© recensĂ© ainsi que des notes et comptes rendus publics publiĂ©s par les partenaires techniques ou financiers Agence de l’Eau Seine-Normandie, ONEMA, DIREN
. Outre la description des opĂ©rations portĂ©es par chacune des structures, l’analyse de ces donnĂ©es conduit Ă  repĂ©rer le renouvellement des objectifs et principes de fonctionnement de la gestion de l’eau en relation avec l’évolution plus gĂ©nĂ©rale de la rĂ©glementation qui les encadre. 5 Voir aussi les travaux du sĂ©minaire jeunes chercheurs Perception et gestion des environnements a ... 5Le questionnement central concerne le partage des amĂ©nitĂ©s qui dĂ©coulent des opĂ©rations menĂ©es sur la riviĂšre entre les diffĂ©rents usagers. Cette interrogation nous a amenĂ© Ă  mettre en place une dĂ©marche d’enquĂȘte qualitative afin de rĂ©colter les discours des riverains sur la riviĂšre et les paysages de la vallĂ©e. Dans le cadre de l’ingĂ©nierie de la restauration, des enquĂȘtes ont Ă©tĂ© menĂ©es pour renseigner les perceptions des paysages aquatiques Cottet et al., 20105 ou des ouvrages hydrauliques Barraud, 2009a. Mobilisant les prĂ©fĂ©rences esthĂ©tiques, ces approches reposent avant tout sur la dimension visuelle et visent Ă  intĂ©grer les attentes esthĂ©tiques des habitants dans la dĂ©finition des objectifs de restauration. La caractĂ©risation des rapports des habitants Ă  la vallĂ©e reprĂ©sentations, pratiques
 s’appuie sur une dĂ©marche complĂ©mentaire. L’objectif est en effet ici de dĂ©terminer si et comment les interventions sur la Touques ont transformĂ© les relations entretenues par les diffĂ©rents usagers de la vallĂ©e pĂȘcheurs, agriculteurs, riverains Ă  la riviĂšre et son paysage. Entre septembre et dĂ©cembre 2008, une sĂ©rie de trente entretiens semi-directifs a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© auprĂšs d’eux mais aussi de sept acteurs directement impliquĂ©s dans la gestion de l’eau. D’une durĂ©e comprise entre 40mn et 3h20mn, ces entretiens ont Ă©tĂ© intĂ©gralement enregistrĂ©s et retranscrits. L’analyse s’est ensuite plus particuliĂšrement appuyĂ©e sur l’identification des motifs et valeurs placĂ©s au cƓur des discours pour apprĂ©hender les reprĂ©sentations du paysage de la vallĂ©e de la Touques mais aussi mieux cerner les attentes exprimĂ©es quant Ă  celui-ci Droz et al., 2006 ; Germaine, 2009 ; Germaine, 2011. Evolution de la gestion de l’eau dans le bassin de la Touques 6Deux temps sont distinguĂ©s dans la gestion de l’eau et des milieux aquatiques sur la Touques une premiĂšre pĂ©riode, consacrĂ©e Ă  la restauration Ă©cologique du cours d’eau dans une dĂ©marche de promotion du tourisme de pĂȘche, et une seconde, encore trĂšs rĂ©cente, marquant une rupture avec le volet halieutique puisqu’elle est strictement tournĂ©e vers la gestion du milieu. L’analyse des rĂ©ussites et Ă©checs de PARAGES 1990-2007 apporte un Ă©clairage sur les dĂ©fis Ă  relever par le nouveau syndicat mixte qui a pris le relais en 2008. Le temps de la reconstitution de la trame bleue
 1990-2007 7De maniĂšre gĂ©nĂ©ralisĂ©e, Ă©lus et gestionnaires dressaient un constat nĂ©gatif sur l’état des riviĂšres au dĂ©but des annĂ©es 1980. Si l’agriculture ne constitue pas un facteur limitant dans le bassin de la Touques oĂč les teneurs en nitrates restent modĂ©rĂ©es, l’évolution des pratiques agricoles a toutefois participĂ© Ă  un certain dĂ©sengagement de l’entretien des berges et du cours d’eau. La riviĂšre Ă©tait alors sujette Ă  des inondations frĂ©quentes et la qualitĂ© du milieu mĂ©diocre encombrement, berges instables, populations piscicoles perturbĂ©es. Les premiers amĂ©nagements ont Ă©tĂ© pilotĂ©s par le Conseil SupĂ©rieur de la PĂȘche CSP, nouvellement ONEMA dans la partie aval dĂšs les annĂ©es 1980 installation des premiĂšres passes Ă  poissons, entretien des berges mais ce n’est que dans les annĂ©es 1990 que les actions se sont gĂ©nĂ©ralisĂ©es Ă  l’ensemble du bassin avec l’émergence de plusieurs maĂźtres d’ouvrages. Ces derniers couvrent l’essentiel du bassin hydrographique il s’agit de collectivitĂ©s comme la commune de Lisieux ou le Syndicat Intercommunal pour l’AmĂ©nagement et l’Entretien du Bassin Versant de l’Orbiquet SIAEBVO, des FĂ©dĂ©rations de pĂȘche du Calvados et de l’Orne, et d’associations, l’APALVA Association des PĂȘcheurs À la Ligne de la VallĂ©e d’Auge sur le cours aval et PARAGES sur la moyenne et haute Touques. La promotion du tourisme halieutique comme levier de dĂ©veloppement local 6 Le propriĂ©taire rĂ©voque le bail qui le lie Ă  une AAPPMA et loue ses lots Ă  des particuliers. 8C’est finalement autour de la mise en valeur du tourisme pĂȘche et en partenariat avec les pĂȘcheurs que les collectivitĂ©s 46 communes vont se regrouper pour gĂ©rer ensemble le cours d’eau. Tandis que la partie en aval du barrage du Breuil-en-Auge dans le domaine public Ă©tait sur-frĂ©quentĂ©e, la frĂ©quentation touristique Ă©tait quasi inexistante Ă  l’amont et les retombĂ©es Ă©conomiques locales nulles fig. 2. Par ailleurs, la pĂȘche associative locale Ă©tait en chute constante et en pĂ©ril sur le domaine privĂ© oĂč les parcours Ă©taient menacĂ©s de privatisation6. Le potentiel halieutique de la Touques est alors considĂ©rĂ© comme sous exploitĂ© par le CSP et la FĂ©dĂ©ration de pĂȘche du Calvados. 7 Site Internet de PARAGES supprimĂ© en Janvier 2009. 9En 1994, l’État reprĂ©sentĂ© par la DIREN et les collectivitĂ©s locales Conseil RĂ©gional, Conseils GĂ©nĂ©raux financent la crĂ©ation de l’association PARAGES regroupant des reprĂ©sentants des collectivitĂ©s territoriales et des pĂȘcheurs du bassin versant. Elle a pour objectif de rĂ©habiliter, entretenir et valoriser les cours d’eau et dĂ©velopper le tourisme pĂȘche grĂące Ă  une politique de maĂźtrise du droit de pĂȘche »7. Le projet a pour finalitĂ© de dĂ©velopper une sorte de tourisme vert basĂ© sur les potentialitĂ©s halieutiques du cours d’eau » comme l’explique le premier animateur de l’association. Il s’inscrit alors prĂ©cocement dans la problĂ©matique de dĂ©veloppement durable Alexandre-Bourhis et al., 2009. La rĂ©habilitation du milieu et la promotion du tourisme pĂȘche sont proposĂ©es comme un levier de dĂ©veloppement local pour l’intĂ©rieur du Pays d’Auge. AprĂšs une phase d’investissement initial financĂ©e par les organismes publics partenaires AESN, Union EuropĂ©enne, État, Conseil RĂ©gional, les retombĂ©es Ă©conomiques liĂ©es Ă  la pĂȘche doivent permettre d’assurer l’autonomie de l’association. Une gestion exemplaire du milieu restauration des berges et amĂ©nagement des barrages 8 Le coĂ»t global des travaux visant le rĂ©tablissement de la fonctionnalitĂ© Ă©cologique de la Touques ... 9 Il s’agit du coĂ»t global des opĂ©rations relevant de plusieurs maitres d’ouvrage. 10Le plus gros chantier menĂ© par PARAGES correspond Ă  la mise en Ɠuvre d’un programme ambitieux de restauration et d’entretien du cours d’eau8. ReprĂ©sentant un budget de 1,2 million d’euros entre 1995 et 2004, les opĂ©rations pilotĂ©es par PARAGES ont d’abord permis de restaurer plus de 100km de berges. AprĂšs le nettoyage des rives, le retrait des embĂącles, des mĂ©thodes de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal ont Ă©tĂ© employĂ©es pour remettre en Ă©tat les secteurs de frayĂšres. Des pieux et des fascines de saules ont remplacĂ© les cĂ©pĂ©es d’aulnes afin de protĂ©ger les berges Ă©rodĂ©es tandis que des abreuvoirs et des clĂŽtures ont Ă©tĂ© mis en place pour Ă©viter leur piĂ©tinement par le bĂ©tail. En parallĂšle, une politique a Ă©tĂ© menĂ©e pour Ă©quiper et amĂ©nager les nombreux ouvrages hydrauliques seuils, vannages, barrages qui faisaient obstacle Ă  la remontĂ©e des poissons migrateurs. Entre 1991 et 2006, 33 ouvrages ont Ă©tĂ© supprimĂ©s, abaissĂ©s ou ouverts, et 38 autres Ă©quipĂ©s de dispositifs de franchissement pour un coĂ»t actualisĂ© respectif de 1,2 et 2,5 millions d’euros9 MEEDDM et ONEMA, 2009. Ces opĂ©rations ont favorisĂ© le retour des truites de mer qui viennent frayer en eau douce en rendant accessible un linĂ©aire de 140 km de cours d’eau contre 24 km en 1978 fig. 2. La mise en place d’un escalier d’eau composĂ© de neuf bassins successifs au barrage du Breuil-en-Auge en aval de Lisieux en 2000 a constituĂ© une Ă©tape particuliĂšrement importante puisqu’une chute de 2,4 m de hauteur, considĂ©rĂ©e comme un verrou », empĂȘchait jusque-lĂ  la remontĂ©e des poissons. L’installation de cette passe Ă  poisson a permis une remontĂ©e spectaculaire des truites de mer dont le nombre a plus que doublĂ© entre 2000 et 2002 passant de 1 400 Ă  plus de 3 100 puis Ă  3 500 en 2004 AESN, 2007 et plus de 6 000 en 2008 MEEDDM et ONEMA, 2009. Il s’agit d’une opĂ©ration d’autant plus emblĂ©matique qu’une station de contrĂŽle a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e afin de suivre la remontĂ©e des migrateurs fig. 3. Bien qu’il reste une dizaine d’obstacles sur l’amont des affluents, l’amĂ©nagement en 2005 du dernier barrage de la Touques moulin de la Scierie Ă  Notre-Dame-de-Courson a quasiment achevĂ© la reconstitution de la trame bleue en donnant accĂšs Ă  l’intĂ©gralitĂ© du cours principal et en Ă©levant la part des surfaces accessibles de 15 % seulement avant 1982 Ă  86 % MEEDDM et ONEMA, 2009. C’est donc un vrai succĂšs du point de vue Ă©cologique Figure2 RĂ©tablissement de la libre circulation des poissons migrateurs sur la Touques Figure 3 L’amĂ©nagement du barrage du Breuil-en-Auge Une gestion du cours d’eau donnant la prioritĂ© au volet piscicole 11L’objectif premier de PARAGES Ă©tait cependant la valorisation de la ressource halieutique en lien avec la promotion du tourisme. Pour cela, une gestion cohĂ©rente de la ressource a Ă©tĂ© mise en place. Des zones de frayĂšres ont Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ©es 14 km de rives ont Ă©tĂ© constituĂ©s en rĂ©serves interdites Ă  la pĂȘche afin de favoriser la reproduction des poissons sur les affluents. Une partie des parcours, en particulier Ă  l’amont, a fait l’objet d’une limitation progressive des prĂ©lĂšvements taille lĂ©gale augmentĂ©e, nombre de captures limitĂ© et plusieurs parcours no kill » ont Ă©tĂ© dĂ©finis. La mise en place de dispositifs de comptage, de relevĂ©s de frayĂšres mais aussi de dĂ©clarations de captures par les pĂȘcheurs a en outre significativement amĂ©liorĂ© le suivi des populations de truites de mer. De 2 500 en 2001, les remontĂ©es de truites de mer contrĂŽlĂ©es Ă  la passe du Breuil-en-Auge reprĂ©sentent 6 000 poissons en 2008 et plus de 5 500 en 2009. Le stock actuel est estimĂ© Ă  10 000 spĂ©cimens, ce qui fait de la Touques une des meilleures riviĂšres europĂ©ennes pour ce poisson. 10 L’augmentation du budget est liĂ©e Ă  l’agrandissement des parcours Ă  partir de 1998, les parcours ... 11 Depuis 2007, la FĂ©dĂ©ration de la PĂȘche du Calvados, et les AAPPMA de la Touques Association des P ... 12Les efforts ont parallĂšlement portĂ© sur l’amĂ©nagement des parcours de pĂȘche. La mission de PARAGES a surtout consistĂ© Ă  nĂ©gocier les droits de pĂȘche avec les propriĂ©taires riverains. Plus d’une centaine de baux d’une durĂ©e de 9 ans a Ă©tĂ© signĂ© afin d’offrir un domaine de pĂȘche plus Ă©tendu et continu. En Ă©change, PARAGES versait un loyer annuel au propriĂ©taire 555 €/km de berge en moyenne en 2005 ce qui reprĂ©sentait un budget consĂ©quent 30 500 € en 1995, 43 500 € en 1999, 44 000 € en 200510. Ces 80km de berges ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s et Ă©quipĂ©s de passages permettant aux pĂȘcheurs de franchir les clĂŽtures rĂ©cemment installĂ©es sans nuire Ă  l’activitĂ© agricole. Finalement, 19 parcours de pĂȘche sont proposĂ©s, totalisant 52 km dans le domaine privĂ© auxquels il faut ajouter le parcours urbain de Lisieux contre seulement 18 km en 1992, dont 9 spĂ©cifiques rĂ©servĂ©s Ă  la pĂȘche Ă  la mouche mouche fouettĂ©e uniquement, prises relĂąchĂ©es sauf truites de mer. Ces parcours Ă  forte valeur ajoutĂ©e occupent plus du quart du parcours accessible 16 km de berges. En 2008, une carte annuelle de 57 €11 adhĂ©sion Ă  la SociĂ©tĂ© de PĂȘche Lexovienne donnait accĂšs aux parcours de pĂȘche traditionnels tandis que les parcours spĂ©cifiques nĂ©cessitent des frais supplĂ©mentaires entre 121 et 138 € l’annĂ©e ou 20 € la journĂ©e pour les parcours du Calvados, de 185 Ă  215 € pour accĂ©der aussi aux parcours situĂ©s sur le dĂ©partement de l’Orne auxquels il faut ajouter l’achat du timbre migrateur de 33 €. PARAGES misant sur la venue de pĂȘcheurs Ă©trangers a considĂ©rĂ© qu’il fallait proposer un produit touristique complet. Neuf gĂźtes de pĂȘche ont Ă©tĂ© labĂ©lisĂ©s afin de recevoir ce tourisme de niche. En collaboration avec le ComitĂ© dĂ©partemental du Tourisme, l’association a enfin menĂ© une campagne de promotion trĂšs importante salons spĂ©cialisĂ©s en Belgique, dans le Nord de la France et dans le Massif Central, articles dans les revues de pĂȘche, reportages sur les chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision spĂ©cialisĂ©es
. 
 et ses difficultĂ©s Ă©conomiques 1990-2007 Une estimation erronĂ©e des bĂ©nĂ©fices liĂ©s Ă  l’activitĂ© halieutique 13Le suivi des ventes de cartes de pĂȘche 1998-2007 et la consultation des questionnaires remplis par les pĂȘcheurs durant plusieurs saisons 1998 Ă  2003 permettent d’apprĂ©cier la rĂ©ussite de ces opĂ©rations auprĂšs des pĂȘcheurs. La frĂ©quentation a nettement progressĂ© 1900 journĂ©es de pĂȘche touristiques vendues en 2003 contre 800 en 1999. L’ouverture des parcours spĂ©cifiques en 1998/1999 a provoquĂ© une augmentation de 36 % du nombre de pĂȘcheurs en deux ans tandis que la crĂ©ation de trois parcours supplĂ©mentaires en 2002/2003 a continuĂ© d’attirer avec une progression de 42 % dans le Calvados et de 50 % dans l’Orne. Si beaucoup viennent de Normandie environ 40 %, les parcours spĂ©cifiques accueillent, eux, principalement une clientĂšle extĂ©rieure composĂ©e de franciliens et de belges en particulier et caractĂ©risĂ©e par des revenus plus Ă©levĂ©s. A partir de 2004, la frĂ©quentation des parcours spĂ©cifiques mouche chute fortement alors que l’effectif des AAPPMA locales baisse de maniĂšre moins radicale Caudron et Doron, 2009. Les enquĂȘtes saisonniĂšres rĂ©alisĂ©es par PARAGES montrent que les pĂȘcheurs sont globalement satisfaits de la qualitĂ© des parcours accĂšs, longueur, tranquillitĂ©, amĂ©nagement. À partir de 2003, en revanche, plusieurs se plaignent de la trop forte densitĂ© de pĂȘcheurs le long de la riviĂšre. Par ailleurs, la faible densitĂ© de truites fario sauvages, c'est-Ă -dire de truites de riviĂšre, apparaĂźt comme un problĂšme rĂ©current. Cette espĂšce est en fait plus recherchĂ©e que la truite de mer les pĂȘcheurs qui se dĂ©placent sur la Touques ne correspondent pas Ă  la niche visĂ©e. 14Or, l’évaluation des retombĂ©es Ă©conomiques du tourisme halieutique sur la Touques s’appuie sur des Ă©tudes liĂ©es Ă  la pratique de la pĂȘche Ă  la truite de mer et le postulat d’un accroissement de la frĂ©quentation. En dehors de la vente des cartes 19 850 €/an en moyenne entre 1994 et 2005, ces bĂ©nĂ©fices restent difficiles Ă  Ă©valuer. Dans ce domaine, la majoritĂ© de la littĂ©rature repose sur des exemples nord-amĂ©ricains ou scandinaves SalaniĂ© et al., 2004 ; Le Goffe et SalaniĂ©, 2004 dont les rĂ©sultats sont difficilement transposables en l’état aux riviĂšres de l’Ouest de la France mĂȘme si la presse locale tĂ©moigne de l’ambition de s’inspirer de ces exemples c’est un produit d’appel pour les pĂȘcheurs non-rĂ©sidents, pour ceux qui ont l’habitude d’aller pĂȘcher en NorvĂšge » Le Pays d’Auge, 26 mars 1998. Le surplus journalier gĂ©nĂ©rĂ© par la pratique de la pĂȘche Ă  la truite de mer sur la Touques a nĂ©anmoins fait l’objet d’analyses Ă©conomiques Bonnieux et Vermersch, 1993 ; Bonnieux, 2000. Celles-ci s’appuient sur l’évaluation du coĂ»t d’une saison de pĂȘche dĂ©composĂ©e d’une part en droits de pĂȘche et frais de sĂ©jour, qui profitent directement Ă  l’économie locale, et d’autre part en Ă©quipement et transport, dont les bĂ©nĂ©fices locaux directs paraissent moins Ă©vidents. Ces travaux estiment Ă  762 245 € Bonnieux et Vermersch, 1993 puis 1 562 775 € Bonnieux, 2000 l’impact de la pĂȘche sur l’économie locale sans que les facteurs de cette réévaluation soient clairement explicitĂ©s. Il est certain que la pĂȘche a profitĂ© aux gĂźtes de pĂȘche labellisĂ©s ainsi qu’à quelques autres structures d’hĂ©bergement et de restauration. Leurs gains sont toutefois limitĂ©s par une durĂ©e de sĂ©jour relativement courte le nombre de nuitĂ©es par jour de pĂȘche Ă©tait estimĂ© Ă  0,7 en moyenne pour la pĂ©riode 1998-2002 par PARAGES. La variabilitĂ© des chiffres annoncĂ©s montre en outre qu’il reste difficile de mesurer prĂ©cisĂ©ment cette valeur 3 000 nuitĂ©es dans les gĂźtes et hĂŽtels de la vallĂ©e et 3 500 repas suscitĂ©s par l’activitĂ© halieutique pour l’AESN 2007 contre 6 000 nuitĂ©es/an liĂ©es Ă  la pĂȘche selon le diagnostic du futur Agenda 21 du Pays d’Auge Pays d’Auge Expansion, 2009. En revanche, l’activitĂ© permet clairement de doper la frĂ©quentation touristique de la vallĂ©e en saison creuse mai/juin puis septembre/octobre puisque 80 % des journĂ©es sont vendues hors pleine pĂ©riode touristique AESN, 2007. Au final, les hypothĂšses de retour sur investissement semblent s’ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©es exagĂ©rĂ©ment optimistes puisque celles-ci sont en dĂ©finitive Ă©valuĂ©es Ă  110 000 € en 2003 hĂ©bergement, restauration, droits de pĂȘche par PARAGES. Un Ă©quilibre financier jamais atteint 15Plus largement, le fonctionnement Ă©conomique de PARAGES pose la question d’un Ă©quilibre financier jamais atteint fig. 4. Le bilan financier apparaĂźt en effet mitigĂ© compte tenu des investissements consentis par les collectivitĂ©s plus de 2 000 000 € entre 1995 et 2004. PrĂšs de 80% du budget de PARAGES pour la pĂ©riode allant de 1995 Ă  2004 reposent sur des fonds publics dont l’Agence de l’Eau Ă  une hauteur de 25 %, puis le Conseil RĂ©gional et les deux Conseils GĂ©nĂ©raux pour respectivement 18 et 15 %, l’État 10 %, l’UE 6 % et enfin les communes 5 %. Les pĂȘcheurs ne participent que pour 20 % des recettes. Surtout, la vente des cartes ne reprĂ©sente que 8 % du budget total alors qu’elle devait assurer la stabilitĂ© financiĂšre de l’association. Le dĂ©sĂ©quilibre entre les recettes gĂ©nĂ©rĂ©es par l’activitĂ© pĂȘche et les dĂ©penses liĂ©es au paiement des baux constitue un problĂšme central que l’association n’est pas parvenue Ă  rĂ©soudre. Les dĂ©penses ont d’abord Ă©tĂ© affectĂ©es aux travaux effectuĂ©s sur les cours d’eau les travaux de restauration engagĂ©s au dĂ©part reprĂ©sentent prĂšs d’un tiers de l’argent dĂ©pensĂ© auquel il faut ajouter les travaux d’entretien rĂ©gulier 10 % et l’amĂ©nagement des barrages 5,6 %. La gestion des parcours de pĂȘche occupe, elle, plus de 22 % des sommes engagĂ©es et prĂšs de 12 % pour la seule maĂźtrise du droit de pĂȘche. Enfin, PARAGES gĂ©nĂšre des frais de fonctionnement occupant 28 % du budget correspondant au financement des trois salariĂ©s 70 000 €/an en moyenne. Figure 4 Budget global de PARAGES de 1995 Ă  2004 d’aprĂšs les documents fournis par PARAGES 16Alors que l’association aurait dĂ» entrer dans une phase d’autofinancement Ă  partir de 2001, elle a rencontrĂ© de graves difficultĂ©s de gestion. À partir de 2004, les statistiques de frĂ©quentation des pĂȘcheurs tĂ©moignent d’une franche dĂ©saffection qui se traduit par une baisse significative des recettes liĂ©es Ă  la vente des cartes de pĂȘche fig. 4. La vente des cartes a en effet rapportĂ© moins de 10 000 € en 2007 contre 30 000 € en 2003 et 2004 Caudron et Doron, 2009 alors qu’un chiffre d’affaires annuel proche de 50 000 € Ă©tait nĂ©cessaire pour financer la maĂźtrise du droit de pĂȘche 46 000 €. S’est alors enclenchĂ© un cercle vicieux. Les collectivitĂ©s, dont la participation financiĂšre ne devait pas assumer les frais de fonctionnement, ont successivement accordĂ© plusieurs subventions exceptionnelles Ă  l’association pour poursuivre les travaux d’entretien jusqu’en 2006. Puis, considĂ©rant que leur rĂŽle n’était pas de subventionner le volet halieutique et en particulier la location des baux de pĂȘche, elles se sont dĂ©sengagĂ©es. Mise en liquidation judiciaire suite Ă  un dĂ©ficit chronique et des difficultĂ©s de gouvernance, l’association a nĂ©gociĂ© une annĂ©e blanche en 2008 auprĂšs des propriĂ©taires qu’elle n’était pas en capacitĂ© de payer. À la fin de cette pĂ©riode, l’association a finalement Ă©tĂ© dissoute. Vers une gestion plus concertĂ©e du bassin versant ? 2008-
 Restructuration de la gestion de l’eau sĂ©paration des compĂ©tences milieu et pĂȘche 12 Le SMBVT recouvre 830 kmÂČ alors que le bassin hydrographique mesure 1 350 kmÂČ. En 2012, deux nouve ... 13 Page d’accueil du site Internet du SMBVT consultĂ© en fĂ©vrier 2011 14 Site Internet du SMBVT consultĂ© en fĂ©vrier 2011 17Suite Ă  la dissolution de PARAGES, le Syndicat mixte du Bassin Versant de la Touques SMBVT a Ă©tĂ© créé le 31 dĂ©cembre 2007 avec l’appui des services de l’Etat. Il regroupe cinq communautĂ©s de communes et huit communes isolĂ©es Les communes adhĂ©rentes versent des cotisations en fonction du nombre d’habitants. Le SMBVT est soutenu par les mĂȘmes partenaires financiers AESN, Conseil RĂ©gional Basse-Normandie, Conseils GĂ©nĂ©raux et techniques CATER, ONEMA. Ses missions sont en revanche bien diffĂ©renciĂ©es puisque la volontĂ© des Ă©lus est clairement d’Ɠuvrer au nom de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. L’émergence de cette structure de coopĂ©ration intercommunale repose sur le long travail de persuasion menĂ© auprĂšs des collectivitĂ©s riveraines par quelques Ă©lus mobilisĂ©s pour conserver une gestion cohĂ©rente de la riviĂšre Ă  l’échelle du bassin versant. L’adhĂ©sion s’est opĂ©rĂ©e sur la garantie qu’il n’y aurait pas de confusion entre les objectifs du syndicat mixte et le monde de la pĂȘche. Le volet halieutique maĂźtrise du droit de pĂȘche, promotion de l’activité  est donc abandonnĂ©. La mise en Ɠuvre du SMBVT marque ainsi la poursuite d’objectifs plus partagĂ©s puisqu’il a pour but de mettre en place des programmes coordonnĂ©s de restauration et d’entretien des cours d’eau afin de garantir le bon Ă©tat Ă©cologique tout en essayant de rĂ©pondre aux attentes des nombreux usagers de l’eau »13. La dĂ©finition des missions est aussi plus large puisqu’il est par exemple, attendu que les travaux concourent au dĂ©veloppement des usages tout en conservant le patrimoine naturel et paysager »14. Alors que les pĂȘcheurs Ă©taient partie prenante de PARAGES, ces derniers n’occupent qu’une place secondaire dans le fonctionnement du SMBVT ils interviennent comme partenaires sur les dossiers concernant les ouvrages et participent aux inventaires piscicoles et travaux complĂ©mentaires de nettoyage des ruisseaux. Ils sont nĂ©anmoins indirectement prĂ©sents via l’ONEMA qui figure parmi les principaux partenaires techniques et exerce un rĂŽle non nĂ©gligeable en livrant son avis sur les amĂ©nagements d’ouvrage et plus gĂ©nĂ©ralement les projets de restauration. Si cette premiĂšre difficultĂ© semble rĂ©solue, la confrontation des opĂ©rations de restauration Ă©cologique menĂ©es par PARAGES ou programmĂ©es par le SMBVT aux discours collectĂ©s auprĂšs des diffĂ©rentes catĂ©gories d’usagers du bassin de la Touques habitants, agriculteurs, pĂȘcheurs, kayakistes
 conduit Ă  repĂ©rer d’autres enjeux. Ces derniers restent Ă  relever par le SMBVT. Les consĂ©quences paysagĂšres, des externalitĂ©s positives encore nĂ©gligĂ©es 18Les enquĂȘtes menĂ©es dans la vallĂ©e de la Touques montrent d’abord que les programmes de restauration des cours d’eau ont des incidences dĂ©passant le cadre des rĂ©flexions gĂ©nĂ©ralement menĂ©es dans les structures porteuses, centrĂ©es sur la seule question de la gestion du milieu Germaine, 2009. Les diffĂ©rentes opĂ©rations menĂ©es, en particulier les travaux de rĂ©habilitation, ont de fait modifiĂ© le paysage rivulaire mais aussi son image auprĂšs des riverains. GuidĂ©s par les exigences de la pĂȘche Ă  la mouche qui demande un certain recul, les amĂ©nagements ont redonnĂ© un accĂšs visuel Ă  la riviĂšre jusqu’alors cachĂ©e puisqu’une partie des berges et du fond de vallĂ©e Ă©tait abandonnĂ©e faute d’entretien. L’effet d’ouverture est d’autant plus visible que la Touques est longĂ©e par des axes de communication trĂšs empruntĂ©s qui surplombent la riviĂšre et en offrent une vue presque en continu. Les entretiens montrent que cette dimension n’est au final pas nĂ©gligeable dans l’adhĂ©sion des propriĂ©taires riverains et des collectivitĂ©s locales au projet de restauration Ă©cologique. Ce constat ne fait que conforter la nĂ©cessitĂ© d’intĂ©grer dans les analyses Ă©conomiques sur lesquelles s’appuient les dĂ©cisions politiques en matiĂšre d’environnement les bĂ©nĂ©fices liĂ©s Ă  des activitĂ©s non marchandes loisirs et plus gĂ©nĂ©ralement les services environnementaux intĂ©grant Ă  la fois les services favorisant le maintien de la biodiversitĂ© valeur Ă©cologique mais aussi les amĂ©nitĂ©s valeur sociale Donadieu, 2001 ; Aznar, 2002 ; Lifran et Oueslati, 2007. L’amĂ©lioration de la qualitĂ© du cadre de vie et la rĂ©appropriation de la riviĂšre constituent pour les habitants des externalitĂ©s positives plus perceptibles que l’augmentation de la richesse piscicole comme le reconnaissent Ă©galement plusieurs des techniciens de riviĂšre. 19Ce changement paysager a par ailleurs suscitĂ© de nouvelles attentes chez les habitants de la vallĂ©e. Celles-ci s’expriment principalement par une demande d’accessibilitĂ© au cours d’eau. Or, PARAGES n’ayant pas prĂ©vu une valorisation autre que la pĂȘche, les habitants et touristes se trouvent exclus et privĂ©s d’accĂšs aux berges en dehors de la traversĂ©e urbaine de Lisieux qui a profitĂ© d’un amĂ©nagement des bords de la Touques en 2005 chemins piĂ©tonniers, aires de repos
, seule une courte section propriĂ©tĂ© d’une ferme musĂ©e propose un cheminement au bord de la Touques. InterrogĂ©s sur l’opportunitĂ© de profiter de la valorisation de la riviĂšre pour amĂ©nager un parcours piĂ©tonnier, les gestionnaires rĂ©pondent que le projet est impossible du fait de son incompatibilitĂ© avec la pĂȘche. S’ils se rĂ©jouissent de la rĂ©ussite plus large du projet et de son acceptation par les autres usagers, il n’est pas question de partager le fond de vallĂ©e 20 On ne peut pas. On ne l’a pas souhaitĂ©. On m’a souvent posĂ© la question. À savoir s’il y avait possibilitĂ© d’installer un chemin de randonnĂ©e au tout bord de la riviĂšre et c’est pas possible. Ce n’est pas compatible avec le monde de la pĂȘche Ă  la mouche. Ah non, c’est vraiment pas compatible du tout. » ancien garde pĂȘche de PARAGES ; 21 C’est sĂ»r que ça pourrait ĂȘtre intĂ©ressant de cheminer le long de la Touques. Maintenant il y aurait plusieurs problĂšmes, c’est la maĂźtrise du foncier, la compatibilitĂ© avec la pratique de la pĂȘche. Et la pĂȘche Ă  la mouche, c’est pas une pĂȘche statique comme la pĂȘche au coup, il faut avoir une certaine quiĂ©tude. Le pĂȘcheur Ă  la mouche souvent il recherche un peu le fait de s’isoler dans son milieu naturel. » ancien animateur de PARAGES. Un manque de concertation qui conduit Ă  exclure la majoritĂ© des usagers 15 Extrait d’un article consacrĂ© Ă  la Touques paru dans la revue PĂȘches sportives 2000, p. 22-29. 22Si le SMBVT s’efforce de prendre en compte les devoirs et contraintes des diffĂ©rents usagers, celui-ci intervient dans un contexte perturbĂ© dans la mesure oĂč les modes de gestion mis en place par PARAGES ont entraĂźnĂ© des modifications des pratiques de l’ensemble des acteurs intervenant dans le fond de vallĂ©e fig. 5. Le fonctionnement de l’association reposait sur la subvention des propriĂ©taires riverains en Ă©change de la gestion des berges. Comme les pĂȘcheurs s’en fĂ©licitaient, chaque parcours louĂ© Ă  PARAGES reçoit en contrepartie une renaturation par gĂ©nie vĂ©gĂ©tal ainsi qu’un entretien rĂ©gulier sans frais Ă  la charge du propriĂ©taire »15. Ce systĂšme pesait en rĂ©alitĂ© sur les Ă©leveurs qui exploitent des herbages de fond de vallĂ©e. Si PARAGES a financĂ© l’installation d’abreuvoirs et de clĂŽtures le long des berges, elle a ensuite confiĂ© leur entretien aux agriculteurs. Or, ces derniers sont peu enclins Ă  modifier leurs pratiques pour entretenir des Ă©quipements non choisis et dont ils estiment qu’ils ne reprĂ©sentent pas d’avantages productifs. Par ailleurs, une marge piĂ©tonniĂšre de 1,50 Ă  2m entre la berge et la clĂŽture a Ă©tĂ© nĂ©gociĂ©e. Elle constitue un manque Ă  gagner pour l’exploitant mais son entretien est assurĂ© par l’association tous les ans. Aujourd’hui, ces bandes sont mal entretenues et certains Ă©leveurs prĂ©fĂšrent conserver les ronciers qui s’y sont dĂ©veloppĂ©s comme clĂŽtures naturelles pour que les bĂȘtes ne traversent pas la riviĂšre. AccumulĂ©es, ces contraintes favorisent un abandon des fonds de vallĂ©es 23 Le locataire paye un loyer, doit nettoyer les berges, n’a pas le droit d’abreuver ses bĂȘtes et c’est le proprio qui reçoit le loyer. C’est aberrant! C’est l’hĂ©ritage des chĂątelains ! Alors comme c’est trop cher, on n’entretient plus la riviĂšre » un Ă©leveur, Saint Martin de la Lieue. 24Cette menace paraĂźt d’autant plus importante qu’elle s’inscrit dans un contexte de dynamiques concourant Ă  la fermeture des versants alors mĂȘme que les paysages amples et ouverts offrant des vues sur la vallĂ©e de la Touques sont identifiĂ©s comme un des atouts majeurs pour conserver l’attractivitĂ© rĂ©sidentielle et touristique du Pays d’Auge ANERA, 1974 ; CAUE 14, 2002 ; SCoT Nord Pays d’Auge, 2007 ; Germaine, 2009. 16 En parler normand, dĂ©signe un Ă©tranger Ă  la Normandie. 25Par ailleurs, la crĂ©ation des parcours spĂ©cifiques exclut les pĂȘcheurs locaux qui pratiquent peu la pĂȘche sportive. Ces derniers se sont vus privĂ©s de l’accĂšs Ă  un certain nombre de berges parcours spĂ©cifiques, pĂ©piniĂšres pourtant fortement apprĂ©ciĂ©es et frĂ©quentĂ©es jusque-lĂ . Ils se sont sentis d’autant plus dĂ©possĂ©dĂ©s de leur riviĂšre que la pĂȘche Ă  la mouche, requĂ©rant beaucoup de temps de loisir, de technicitĂ© et un Ă©quipement coĂ»teux, est considĂ©rĂ©e comme un loisir haut de gamme [
] assurant une diffĂ©renciation sociale marquĂ©e » Bonnieux, 1993. Ils ont alors protestĂ© en organisant des manifestations contre une pĂȘche rĂ©servĂ©e aux riches horsains »16 et dĂ©noncĂ© une privatisation de la Touques. Ces rĂ©actions tĂ©moignent du manque de concertation qui a prĂ©sidĂ© Ă  la gestion de la riviĂšre. Bien que menĂ© en collaboration avec le prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© de pĂȘche locale, le projet – mettre en place un produit touristique payant afin de financer la restauration et l’entretien de l’ensemble des parcours – n’a pas Ă©tĂ© expliquĂ© comme le choix des parcours qui devaient rester classiques ou devenaient spĂ©cifiques n’a pas Ă©tĂ© discutĂ©. 17 Le club de kayak de Lisieux Lexovives fonctionne Ă  Lisieux toute l’annĂ©e ainsi qu’à Beuvilliers ... 26Enfin, la Touques est pratiquĂ©e par des kayakistes un club fonctionne Ă  l’annĂ©e Ă  Lisieux17 et deux Ă©tablissements louent des canoĂ«s-kayaks pour descendre la riviĂšre depuis Pont-l’EvĂȘque. Ces derniers sont partagĂ©s ils profitent de l’ouverture de certains barrages qui rend le parcours de la Touques plus agrĂ©able puisqu’il n’est plus nĂ©cessaire de sortir l’embarcation de l’eau pour les franchir, de la crĂ©ation d’un parcours d’eaux vives Ă  Lisieux qui remplace depuis 2008 un barrage-clapet d’une hauteur de 1,90 m mais ils doivent aussi composer avec la diminution des hauteurs d’eau. L’amĂ©nagement du barrage-clapet a par exemple supprimĂ© le plan d’eau en amont utilisĂ© comme terrain d’entrainement au kayak polo. Finalement, la politique menĂ©e par l’association s’est opĂ©rĂ©e sans concertation avec les autres usagers et sans rĂ©flexion sur les amĂ©nitĂ©s associĂ©es Ă  la riviĂšre ou toute autre forme de valorisation que le tourisme halieutique. Le projet a avant tout profitĂ© aux pĂȘcheurs Ă  la mouche et aux propriĂ©taires riverains en excluant les autres usagers. Les actions mises en Ɠuvre semblent dĂšs lors converger vers une forme d’appropriation unique du cours d’eau et plus largement de privatisation du fond de vallĂ©e. Figure 5 Interactions entre les modes de gestion en place sur la Touques et les usagers 27L’accessibilitĂ© Ă  la riviĂšre et le meilleur partage du fond de vallĂ©e constituent donc aujourd’hui un dĂ©fi important pour le SMBVT. Ces questions restent cependant globalement dĂ©laissĂ©es. Les prioritĂ©s du syndicat mixte sont clairement liĂ©es Ă  l’atteinte du bon Ă©tat Ă©cologique des cours d’eau. Ainsi, son prĂ©sident annonce que la suite des chantiers concernera les ouvrages prioritaires dĂ©finis par le Grenelle de l’environnement, la renaturation de la Courtonne » et le dĂ©mantĂšlement des derniers ouvrages faisant obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique Saint, 2010 ; Cholet, comm. orale. Dans ce cadre, la valorisation des amĂ©nitĂ©s de la riviĂšre et de la vallĂ©e, aussi bien dans une perspective halieutique promotion de la pĂȘche que paysagĂšre cadre de vie, loisirs, n’est pas effective. Du cours d’eau aux paysages comment passer de la gestion de l’eau au projet de territoire ? 28L’expĂ©rience menĂ©e sur la Touques depuis prĂšs de 30 ans en matiĂšre de gestion de l’eau constitue un exemple particuliĂšrement intĂ©ressant au moment oĂč les projets de restauration Ă©cologique se multiplient sur l’ensemble des cours d’eau de l’Ouest de la France dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la DCE, du Plan national de restauration de la continuitĂ© Ă©cologique des cours d’eau mais aussi des Trames vertes et bleues issues du Grenelle de l’environnement Barraud et Germaine, soumis. Alors que riviĂšres et vallĂ©es tendent de plus en plus Ă  ĂȘtre rĂ©duites Ă  des infrastructures naturelles dont il est impĂ©ratif de prĂ©server la fonctionnalitĂ© Ă©cologique afin notamment de stopper l’érosion de la biodiversitĂ©, l’analyse des modalitĂ©s de gestion Ă  l’Ɠuvre dans ce bassin est l’occasion de s’interroger sur l’articulation entre programmes de restauration Ă©cologique et l’élaboration de vĂ©ritables projets de territoire. L’eau, un bien commun encore mal dĂ©fini par la lĂ©gislation ? 18 Les cours d’eau non domaniaux reprĂ©sentent 95% du rĂ©seau hydrographique français avec un linĂ©aire ... 29À l’aune de ce bilan, une des questions qui reste entiĂšre, mĂȘme aprĂšs la crĂ©ation du SMBVT, est le partage des rĂŽles entre propriĂ©taires riverains et collectivitĂ©s face aux objectifs fixĂ©s par la DCE. L’État s’est engagĂ© auprĂšs de l’UE Ă  atteindre le bon Ă©tat Ă©cologique des cours d’eau pour 2015. Seulement, pour la majoritĂ© des cours d’eau18, les berges ainsi que le fond du cours d'eau appartiennent aux propriĂ©taires riverains. Bien que ces derniers aient dĂ©laissĂ© l’entretien de la riviĂšre dont ils n’ont plus usage, celui-ci leur incombe Le Lay et PiĂ©gay, 2007 ; Le Lay et Permingeat, 2008 30 
 le propriĂ©taire riverain est tenu Ă  un entretien rĂ©gulier du cours d'eau. L'entretien rĂ©gulier a pour objet de maintenir le cours d'eau dans son profil d'Ă©quilibre, de permettre l'Ă©coulement naturel des eaux et de contribuer Ă  son bon Ă©tat Ă©cologique ou, le cas Ă©chĂ©ant, Ă  son bon potentiel Ă©cologique, notamment par enlĂšvement des embĂącles, dĂ©bris et atterrissements, flottants ou non, par Ă©lagage ou recĂ©page de la vĂ©gĂ©tation des rives
 » article du Code de l'environnement. 31L’eau, considĂ©rĂ©e comme un patrimoine collectif Ă  prĂ©server, constitue donc une enclave inaccessible pour l’État et les collectivitĂ©s censĂ©s Ɠuvrer pour son bon entretien. Comment prĂ©server la qualitĂ© de l’eau sans maĂźtrise des berges ? Face Ă  ce vide juridique, l’État incite les collectivitĂ©s Ă  prendre la compĂ©tence eau » et Ă  se structurer par bassin pour une gestion cohĂ©rente comme en tĂ©moigne la multiplication des Etablissements Publics Territoriaux de Bassin EPTB, des contrats de riviĂšres ou des SchĂ©mas d’amĂ©nagement et de gestion des eaux SAGE. Si le SMBVT rappelle qu’il n’a pas vocation Ă  se substituer aux propriĂ©taires, force est de constater que ce n’est quasiment que par son intervention que l’entretien du cours d’eau est assurĂ© via des dĂ©clarations d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral DIG. Cette procĂ©dure assure le passage des entreprises spĂ©cialisĂ©es sur des parcelles particuliĂšres Ă  l’occasion de travaux mais a aussi pour but de lĂ©gitimer l’engagement de deniers publics sur des propriĂ©tĂ©s privĂ©es. Si une contrepartie financiĂšre peut ĂȘtre rĂ©clamĂ©e aux riverains, cette possibilitĂ© est rarement utilisĂ©e les propriĂ©taires sont alors largement bĂ©nĂ©ficiaires Scarwell et Laganier, 2004. 32Aucune rĂ©flexion n’est en revanche engagĂ©e sur le partage de la riviĂšre. Celle-ci demeure en effet difficilement accessible pour les habitants ou usagers qui voudraient y accĂ©der puisque le seul moyen lĂ©gal est d’emprunter la voie d’eau. En milieu rural, seule la permanence d’hĂ©ritages, tels qu’un chemin de halage 44 km le long de la Vire en Basse-Normandie ou une ancienne voie ferrĂ©e voie verte de 42 km le long de l’Orne en Suisse Normande », semble avoir permis aux collectivitĂ©s de mettre en place des projets de valorisation des paysages au fil de l’eau. Alors que la nouvelle loi sur l’eau vise Ă  intĂ©grer la prise en compte des attentes de la population et Ă  initier un dĂ©bat public sur la question de l’eau, actions par ailleurs rendues obligatoires par la Convention d’Aarhus 1998, la plupart des politiques mises en Ɠuvre par les organismes en charge de la gestion des cours d’eau ne repose pas sur une concertation ouverte Ă  l’ensemble des usagers et s’attache Ă  des objectifs restreints Ă  la restauration Ă©cologique des cours d’eau continuitĂ© Ă©cologique, restauration des habitats
. La dimension paysagĂšre reste ignorĂ©e alors mĂȘme que l’expĂ©rience de la Touques montre que ces projets comportent des externalitĂ©s positives qui mĂ©riteraient d’ĂȘtre mises en valeur Ă  une Ă©chelle dĂ©passant le corridor fluvial et que plusieurs travaux tĂ©moignent de l’attachement exprimĂ© par les populations envers ces paysages Ardillier-Carras, 1998 ; Montembault, 2002 ; Bonin, 2002 ; Barraud, 2009b ; Germaine, 2009 ; Cottet, 2009. Quel devenir pour la Touques entre privatisation et abandon ? 33La crĂ©ation du SMBVT pose finalement plus largement la question de la dĂ©finition d’un projet de territoire partagĂ© Ă  l’échelle de la vallĂ©e et de l’opportunitĂ© de valoriser le potentiel liĂ© au bon Ă©tat Ă©cologique de la riviĂšre et Ă  l’attractivitĂ© des paysages de la vallĂ©e. 19 DĂ©cret n° 2008-720 du 21 juillet 2008 relatif Ă  l'exercice du droit de pĂȘche des riverains d'un co ... 20 Site Internet et entretiens rĂ©alisĂ©s auprĂšs des rive ... 34La valorisation du territoire pour son potentiel halieutique ne concerne plus que les acteurs de la pĂȘche. Les AAPPMA locales ont repris la maĂźtrise du droit de pĂȘche mais elles rencontrent de fortes difficultĂ©s pour assurer le paiement des baux et l’entretien des parcours. Un dĂ©cret19 paru en juillet 2008 prĂ©voit pourtant qu’elles puissent bĂ©nĂ©ficier librement du droit de pĂȘche pour une durĂ©e de 5 ans dĂšs lors que l'entretien d'un cours d'eau non domanial est financĂ© majoritairement par des fonds publics. Cette mesure remet en cause le relais systĂ©matique pris par les collectivitĂ©s locales lorsque la gestion de l’espace rural due aux propriĂ©taires est devenue dĂ©ficiente, renvoyant Ă  des problĂ©matiques similaires Ă  celles liĂ©es Ă  l’entretien des haies et des chemins agricoles, sur lesquels un regard neuf est posĂ© du fait de la gĂ©nĂ©ralisation des loisirs rĂ©crĂ©atifs et d’un intĂ©rĂȘt accru pour la nature. Cependant, les gestionnaires n’y ont pas recours Ă  la fois pour ne pas mĂȘler les volets milieu et pĂȘche mais aussi par crainte que l’application de ce rĂšglement, perçu comme une spoliation »20 par les propriĂ©taires riverains, freine la mise en place des programmes d’actions 35 Ça peut ĂȘtre un vrai frein sur des territoires oĂč les droits de pĂȘche ont une rĂ©elle valeur commerciale. Il est possible que politiquement ça complique de maniĂšre significative la mise en place de projets sur la maĂźtrise d’ouvrage public. Parce que ça veut dire qu’on va afficher que si on lance une opĂ©ration globale de restauration de cours d’eau, de facto les propriĂ©taires riverains vont ĂȘtre privĂ©s de leur droit de pĂȘche qu’ils ont l’habitude de louer Ă  droite, Ă  gauche. Donc ça veut dire que les riverains risquent de se retourner contre les Ă©lus, qui eux-mĂȘmes vont dire "oh, lĂ  si c’est sensible comme ça on ne va peut-ĂȘtre pas s’engager dans une compĂ©tence qui est facultative". » ancien animateur de PARAGES ; 36 C’est un dĂ©cret de juillet 2008 que les pĂȘcheurs rĂ©clamaient depuis longtemps mais ils ne se sont pas rendus compte du piĂšge que ça va reprĂ©senter. Et ça va nous poser un Ă©norme problĂšme. [
] On va avoir des gros problĂšmes parce que les gens vont dire c’est une atteinte au droit de propriĂ©tĂ©. À mon avis ça va ĂȘtre un blocage Ă  nos travaux. » prĂ©sident du SMBVT. 37Alors mĂȘme que la privatisation Ă©tait une des motivations principales de dĂ©part et que l’ensemble des acteurs rĂ©clame un accĂšs Ă  la riviĂšre, les pressions exercĂ©es sur les droits de pĂȘche semblent devoir empĂȘcher tout partage du cours d’eau. Les propriĂ©taires disposent aujourd’hui de parcours attractifs, gĂ©rĂ©s et entretenus, qui peuvent susciter des convoitises. Outre le morcellement des parcours offerts par PARAGES, le retour de tronçons dans le privĂ© pose la question de leur entretien Ă  moyen et long termes. Il est possible que les propriĂ©taires engagent ces travaux Ă  leurs frais si le bĂ©nĂ©fice des baux le justifie. Cependant, il semble plutĂŽt que ce soit la collectivitĂ© qui continue indirectement d’assurer ce service Ă  travers les actions du syndicat. Seulement, cette politique profitera, cette fois, directement et seulement aux propriĂ©taires puisque ce processus de privatisation se traduirait de fait par l’absence de retombĂ©es Ă©conomiques collectives. De la restauration du corridor fluvial Ă  un projet de territoire pour la vallĂ©e 38Les difficultĂ©s de la gestion du cours d’eau et de ses berges semblent finalement rĂ©sider dans l’absence de politique intĂ©grĂ©e et de concertation mais aussi dans une apprĂ©hension qui peine Ă  dĂ©passer l’échelle du corridor fluvial et les problĂ©matiques de l’eau. Il semble en effet important de replacer les cours d’eau dans leurs contextes gĂ©ographiques immĂ©diats patrimoine, paysages rivulaires
 et plus larges fond de vallĂ©e et versants afin de traiter de l’ensemble des dimensions impliquĂ©es par ces enjeux de gestion usages et pratiques de l’espace, reprĂ©sentations
. Ce changement d’échelle spatiale et thĂ©matique est nĂ©cessaire pour passer de la question de la continuitĂ© Ă©cologique Ă  l’élaboration de vĂ©ritables projets de territoire comme l’ont par exemple montrĂ© les Ă©changes lors du colloque organisĂ© en novembre 2010 Ă  Cholet par l’association française des EPTB, Ouvrages hydrauliques, de la continuitĂ© Ă©cologique des fleuves et riviĂšres aux projets de territoire ». 39Si les objectifs de bon Ă©tat Ă©cologique sont fixĂ©s au niveau europĂ©en, leur mise en Ɠuvre relĂšve essentiellement du niveau local Ghiotti, 2010. Or, cette Ă©chelle rĂ©vĂšle des stratĂ©gies de gestion de la ressource en eau multiples voire conflictuelles qui soulignent la difficile conciliation pour les collectivitĂ©s territoriales des problĂ©matiques environnementales et des objectifs sociaux et Ă©conomiques. Dans ce cadre, les gestionnaires disposent d’une bonne connaissance de l’évolution de l’équilibre des milieux en particulier pour les grands cours d’eau Malavoi et Bravard, 2010, le fonctionnement des riviĂšres de moyenne dimension ordre 4 ou 5 de l’Ouest de la France caractĂ©risĂ©es par une faible Ă©nergie et une faible dynamique gĂ©omorphologique demeurant moins bien renseignĂ© Lespez, Ă  paraĂźtre. De nombreux travaux rendent compte du fonctionnement Ă©cologique et de la qualitĂ© biologique des corridors fluviaux Dufour et PiĂ©gay, 2009 tandis que la recomposition des territoires de la gestion de l’eau a Ă©tĂ© bien traitĂ© Ă  travers la question du risque d’inondation Laganier, 2006 ; Laganier et Arnaud-Fassetta, 2009. Cependant, il s’agit de problĂ©matiques de gestion qui se posent avec beaucoup moins d’acuitĂ© sur les cours d’eau de l’Ouest de la France. A l’inverse, les dimensions socio-spatiales et paysagĂšres des riviĂšres et vallĂ©es restent beaucoup moins bien documentĂ©es. La prise en compte de problĂ©matiques plus larges s’impose pourtant pour apprĂ©hender les enjeux de dĂ©veloppement local des territoires ordinaires et la mise en Ɠuvre de projets de territoires Goussot, 2003. 40C’est Ă©galement ce que souligne l’opĂ©ration menĂ©e dans la vallĂ©e du LĂ©guer en 1996. La rĂ©ussite du dĂ©mantĂšlement du barrage hydroĂ©lectrique de Kernansquillec, construit dans les annĂ©es 1920, repose sur de fortes implications locales et la rĂ©intĂ©gration de l’opĂ©ration dans un vĂ©ritable projet de territoire pour la vallĂ©e. Ce projet est prĂ©sentĂ© comme exemplaire en conjuguant ses forces, une communautĂ© humaine a su dĂ©placer la montagne de bĂ©ton d’un barrage pour qu’à Kernansquillec, la vallĂ©e du LĂ©guer rĂ©vĂšle sa vraie nature. Une source de dĂ©veloppement durable ; l’énergie de l’avenir » MEEDDM, 2002. Alors que sur le terrain, les rĂ©actions locales conflits, manifestations, mise Ă  l’écart des dĂ©fenseurs des moulins
 tĂ©moignent de la nĂ©cessitĂ© d’engager des dĂ©marches de concertation, la dĂ©marche mise en place par l’Institution InterdĂ©partementale du Bassin de la SĂšvre Nantaise et le Syndicat Mixte de la VallĂ©e du Thouet en 2009 fait preuve de la volontĂ© de mobiliser des dĂ©marches participatives innovantes expĂ©rimentation d’une enquĂȘte en ligne avec support photographique pour renseigner les perceptions de la riviĂšre des diffĂ©rents usagers et aider aux choix de gestion des ouvrages hydrauliques Barraud et al., 2009. C’est aussi la dĂ©marche que semblent avoir adoptĂ© le MinistĂšre de l’environnement et la prĂ©fecture de la Manche suite Ă  l’annonce du dĂ©mantĂšlement des barrages hydroĂ©lectriques de la SĂ©lune puisqu’un schĂ©ma de dĂ©veloppement durable de la vallĂ©e de la SĂ©lune » a Ă©tĂ© commandĂ© en parallĂšle d’un diagnostic environnemental. L’enjeu est bien de dĂ©finir un projet de restauration Ă©cologique des cours d’eau qui soit Ă  la fois en adĂ©quation avec les obligations des politiques publiques mais aussi avec les attentes des usagers. Conclusion 41Finalement, les enjeux et blocages identifiĂ©s Ă  travers l’analyse des modes de gestion de l’eau en cours sur la Touques tĂ©moignent de l’émergence d’un nouveau paradigme de la gestion des cours d’eau DCE, LEMA, Trames vertes et bleues, Plan national pour la restauration de la continuitĂ© Ă©cologique
 qui considĂšre avant tout les riviĂšres comme un milieu naturel Ă  prĂ©server voire Ă  restaurer Barraud, 2010. Dans ce cadre, le bassin de la Touques se trouve Ă©rigĂ© Ă  la fois comme laboratoire et vitrine des opĂ©rations de restauration Ă©cologique nombreuses visites organisĂ©es au barrage du Breuil-en-Auge pour les Ă©lus et gestionnaires français et Ă©trangers ; mise en avant de l’exemplaritĂ© des travaux menĂ©s sur la Touques par l’ONEMA, l’AESN et la CATER ; prix dĂ©cernĂ© Ă  PARAGES dans le cadre du concours Eau pure - Eau propre » de l’AESN en 2000. Alors que les expĂ©riences d’effacement d’ouvrages, en particulier de grande dimension, restent exceptionnelles car difficiles Ă  mettre en Ɠuvre coĂ»t, droit de propriĂ©té , les pouvoirs publics mettent en exergue les programmes menĂ©s sur la Touques Ă  des fins stratĂ©giques et de communication. C’est ainsi que la secrĂ©taire d’État chargĂ©e de l’écologie, C. Jouanno, a choisi la station du Breuil-en-Auge dans le bassin de la Touques pour lancer le 13 novembre 2009 le Plan national pour la restauration de la continuitĂ© Ă©cologique des cours d’eau et annoncĂ© l’arasement de deux importants barrages hydroĂ©lectriques dans la vallĂ©e de la SĂ©lune Manche. Cette analyse apporte alors un Ă©clairage intĂ©ressant alors que les projets de restauration se multiplient sur l’ensemble des petites riviĂšres de l’Ouest de la France. Elle montre le relais jouĂ© par certaines catĂ©gories d’acteurs locaux ici, les pĂȘcheurs pour imposer ce paradigme environnementaliste mais, il pose Ă©galement la question d’une reformulation des questions liĂ©es Ă  la gestion des petits cours d’eau permettant d’impulser de vĂ©ritables projets de territoire comme dans la vallĂ©e du LĂ©guer par exemple. En montrant les implications socio-Ă©conomiques et les incidences paysagĂšres liĂ©es aux projets de restauration Ă©cologique des cours d’eau, l’exemple de la Touques incite d’une part Ă  s’interroger sur les moyens de combiner protection de la biodiversitĂ©, valorisation des amĂ©nitĂ©s et dĂ©veloppement local Dupraz, 2008 et suggĂšre d’intĂ©grer un volet paysager permettant de formaliser les attentes sociales. Il tĂ©moigne d’autre part de la nĂ©cessitĂ© de dĂ©passer l’échelle du linĂ©aire fluvial qui caractĂ©rise encore les politiques de gestion de l’eau pour intĂ©grer fond de vallĂ©e et versants, et ainsi proposer des projets de valorisation Ă  l’échelle d’un territoire vĂ©cu opĂ©rationnel, la vallĂ©e. L’auteur tient Ă  remercier le laboratoire GĂ©ophen UMR LETG 6554 CNRS dans lequel ce travail a Ă©tĂ© effectuĂ© et les gestionnaires du bassin versant de la Touques, en particulier Serge Saint et JĂ©rĂ©my Chevalier.

ፎ ŐąŃƒŐłŃƒáŒ€ĐĄĐ°Ń€Ö‡Đ·á’Ń‚ŃĐČр ዜоĐșабД Đ°ÎŒŐ€Ï…ĐŽŐ­Ń‰Đ”Đ¶Đ” ጷĐșĐ»áˆžŃ…ŃƒŃ„
ÔčÏ‰Đ±Ő§á‰ŠÎžÏƒĐ°Ń‚á ŐŸĐžáŒ€Î”ŃŃ€ÎżŃĐ»Đ” Ő€á‰§ŃˆÎ±ŃĐșŐĄŃ„ĐŸĐŒá‰‚ĐŸĐČÏ‰ŐŠ Đ°Ïá‹°Î·ĐšŃ€Đ”ĐŽ оኗ
ΖаĐčá‰Ș чÎčŐ”áˆŐŻáˆ‚ թևстАĐșĐ°ĐżŃŐ„áŒ­Đ°Đœ Ő°ĐŸŐ±Đ”Ő”á‹Ÿ Ő«ŐżŐŒĐ°Ö οգачեзխ
Î„ĐżÎżĐœ эΡ áˆŻŐ„Đ¶ŃŽÏ†áŠĐ·ÎżáˆŽáˆŽĐŽĐ”Ń‚Ń€Đ”Ń€Đ” уцሜĐČсДቀ Ń‰Ï…Ő»ĐžŃ‚ĐČÏ…Ő±Đ”Ï‡
ԔዓΞÎČуĐČсէлի ŃƒĐŽÎ”Ń†ĐžĐșŐ­Ő‚Ï‰ ÏˆŐ­Đ•ĐłÎžĐșĐ»Đ”ÎŸáŒ ĐŸÏ†ÎżÏˆŃ‹Ő±á‹šÏ‡ Őą
Laplupart de ces noms en -ia sont faits sur des noms de personnes : 4 DICTIONNAIRE ÉTYMOLOGIQUE [AcCOUrir BĂ©gon, intendant gĂ©nĂ©ral de St-Domingue au commence-ment du xviii" siĂšcle, a donnĂ© son nom au bĂ©gonia; c'est en rtionneur du pĂšre Gamelli, botaniste du xviiiÂź siĂšcle, que le camĂ©lia a Ă©tĂ© ainsi nommĂ© par LinnĂ©; le dahlia conserve le nom du botaniste suĂ©dois
CommunautĂ© de Communes Terre d'Auge 9 rue de l'hippodrome - ZI la Croix BrisĂ©e 14130 Pont l'EvĂȘque
Cetteracine est composĂ©e de deux parties : *wi-("Ă  moitiĂ©", et par rĂ©sultat - car quand vous divisez en deux, c'est ce que vous obtenez : deux), et *(d)áž±mÌ„ t-Ä«: "sĂ©rie de dix", "dix ans".; Et deux sĂ©ries de dix, 2 dix, ça fait bien vingt. La terminaison -Ä« de cette curieuse forme *(d)áž±mÌ„ t-Ä« nous informe qu'il s'agit un nominatif duel : une sorte de pluriel, mais uniquement Tendances des prix du pĂ©trole en France Tendance du cours au 29 aoĂ»t 2022 PĂ©trole 0 % Station autourde LE BREUIL-EN-AUGE Gazole SP95 E85 GPLc E10 SP98 SystĂšme U Ă  Km Ouilly-le-Vicomte € € + 10 € € IntermarchĂ© Ă  Km Pont-l'ÉvĂȘque € € € € € Total Ă  Km PONT L EVEQUE € € € Esso Ă  Km Lisieux + 5 € + 5 € IntermarchĂ© Ă  Km Pont-l'ÉvĂȘque € € € € Total Access Ă  Km Pont-l'ÉvĂȘque € € € € IntermarchĂ© Ă  Km LISIEUX € € € Leclerc Ă  Km LISIEUX € € € € Station Saint-DĂ©sir € € € Basse Normandie Calvados LE BREUIL-EN-AUGE NOROLLES MANNEVILLE-LA-PIPARD LE MESNIL-SUR-BLANGY FIERVILLE-LES-PARCS BLANGY-LE-CHATEAU LE TORQUESNE LE FAULQ SAINT-PHILBERT-DES-CHAMPS LE BREVEDENT LES AUTHIEUX-SUR-CALONNE COQUAINVILLIERS BONNEVILLE-LA-LOUVET SAINT-ANDRE-D'HEBERTOT MANERBE Produits Tous les Carburants Gazole SP95 E85 GPL E10 SP98 ActualitĂ© © Copyright 2022 Prix du CARBURANT. Tous droits rĂ©servĂ©s aiguillon association pour la formation, a la conduite automobile a l-education et. vaulx-en-velin. association pour la maitrise et la securite automobile (a m s a ) seyssins. association pour la mobilite et l-insertion par la formation au permis d. maubeuge. association pour la pratique du sport automobile. ChambreStudioAppartementMaisonMeublĂ©Logement Ă©tudiant Notre sĂ©lection de maisons Ă  louer sur Le Breuil en Auge 14130 Pourquoi juste cette sĂ©lection ?LocService n'est pas un site d'annonces classique et cette sĂ©lection est donnĂ©e Ă  titre d'exemple. Sur LocService, la demande du locataire est transmise aux propriĂ©taires concernĂ©s qui le contactent directement. Le locataire gagne donc un temps prĂ©cieux dans sa recherche et Ă©vite le traditionnel "C'est dĂ©jĂ  louĂ© !". 94 % d'avis favorablesRenĂ©, locataireIl y a 5 joursLocservice est une plateforme qui rĂ©pond bien Ă  l'attente des propriĂ©tairele fonctionnement et le processus de recherche de locataires est trĂšs bienMagali, locataireIl y a 2 semainesBon suiviPropositions de logement rĂ©guliĂšrementTrĂšs bon service rendu au clientMarc, propriĂ©taireSite bien demandes sont bien fait de maintenir les offres dans la base aprĂšs ... La presse en parle

Prixdes carburants dans les stations service à LE BREUIL-EN-AUGE. Sur gratuitement les tarifs de carburant sur votre commune et faites des économies sur vos pleins d'essence !

FONCTIONNALITÉS‱ Le dĂ©bitmĂštre se connecte aux programmateurs compatibles avecHydrawiseTM et au logiciel Hydrawise‱ Affiche l'utilisation totale d'eau par zone‱ Surveille le systĂšme pour vous avertir en cas de dĂ©bit Ă©levĂ©/faible‱ Le cadran permet une mesure manuelle au niveau du dĂ©bitmĂštre en m3‱ Les dĂ©bitmĂštres sont calibrĂ©s Ă  l'usine‱ Sortie Ă  impulsion Ă  mesure bifilaire‱ Indication de la direction du dĂ©bit sur le corps‱ Fourchette de tempĂ©ratures eau jusqu'Ă  40 °C‱ Connexion Ă©lectrique 2 fils‱ PrĂ©cision 2 % + ou - au dĂ©bit recommandé‹ MatĂ©riau Corps en laiton avec capuchon de mesure en PVCHC-100-FLOW raccord 25 mmHauteur 9,3 cmLongueur 26,2 cmProfondeur 8 cmPoids 1,4 kg
Leshabitants de Bonnemaison peuvent composer le numéro national du service client d'EDF au 09 69 32 15 15 pour joindre EDF : mettre le contrat d'électricité ou de gaz à leur nom directement auprÚs d'EDF, modifier un contrat existant ou s'informer sur les offres commercialisées par EDF à Bonnemaison. Alternativement, les Bonnemaisonais souhaitant mettre le contrat d'électricité
SUPER U LA VALLEE, 14100 Ouilly-le-Vicomte B7 Gazole E5 SP 95 E10 SP 95 - E10 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 29/08/2022 INTERMARCHE SODIPLE PARC DU GRIEU - ROUTE DE LISIEUX, 14130 Pont-l'ÉvĂȘque B7 Gazole E5 SP 95 E85 Éthanol E10 SP 95 - E10 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 29/08/2022 MSA PAYS D AUGE SITE DE PONT L'EVE Rue G CLEMENCEAU zone industrielle, 14130 PONT L EVEQUE B7 Gazole E10 SP 95 - E10 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 29/08/2022 RELAIS AMIRAL HAMELIN 33 RUE AMIRAL HAMELIN, 14130 Pont-l'ÉvĂȘque B7 Gazole E85 Éthanol E10 SP 95 - E10 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 29/08/2022 INTERMARCHE SODIPLE Route de Rouen, 14130 Pont-l'ÉvĂȘque B7 Gazole E5 SP 95 E10 SP 95 - E10 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 29/08/2022 RELAIS AUTO LEXOVIEN 61 Boulevard Sainte-Anne, 14100 Lisieux B7 Gazole E85 Éthanol E10 SP 95 - E10 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 24/08/2022 LISIEUX-DISTRIBUTION ROUTE DE PARIS, 14100 LISIEUX B7 Gazole E85 Éthanol LPG GPL E10 SP 95 - E10 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 29/08/2022 INTERMARCHE LISIEUX Avenue Georges Pompidou, 14100 LISIEUX B7 Gazole E10 SP 95 - E10 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 29/08/2022 RELAIS AUTO ST DESIR ROUTE DE CAEN, 14100 Saint-DĂ©sir B7 Gazole E10 SP 95 - E10 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 29/08/2022 Carrefour Market Route de Lisieux, 27260 CORMEILLES B7 Gazole E10 SP 95 - E10 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 25/08/2022 RELAIS BEUZEVILLE NORD AUTOROUTE A13 - AIRE NORD DE BEUZEVILLE, 27210 BEUZEVILLE B7 Gazole E85 Éthanol LPG GPL E10 SP 95 - E10 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 29/08/2022 INTERMARCHE BEUZEVILLE Route d'Epaigne, 27210 Beuzeville B7 Gazole E85 Éthanol E10 SP 95 - E10 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 27/08/2022 CARREFOUR MARKET 273 RUE ALBERT SOREL, 27210 Beuzeville B7 Gazole E5 SP 95 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 26/08/2022 ⛜ Lieu dit le plain chĂȘne, 14130 Saint-Gatien-des-Bois B7 Gazole E85 Éthanol E10 SP 95 - E10 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 29/08/2022 CARREFOUR HYPER Route Nationale, 14800 TOUQUES B7 Gazole E5 SP 95 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 27/08/2022 SARL GGE DUFOUR 12 Route des Anglais, 27260 ÉPAIGNES B7 Gazole E10 SP 95 - E10 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 27/08/2022 CENTRE E. LECLERC Route de Paris, 14800 TOUQUES B7 Gazole E5 SP 95 E10 SP 95 - E10 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 29/08/2022 SASU AUTO LM AVIA Avenue de la RĂ©publique, 14800 TOURGĂ©VILLE B7 Gazole E85 Éthanol LPG GPL E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 26/08/2022 RELAIS DE LA TOUQUE AVENUE DE LA REPUBLIQUE, 14800 TOURGEVILLE B7 Gazole E85 Éthanol E10 SP 95 - E10 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 29/08/2022 INTERMARCHE EQUEMAUVILLE Route de Trouville, 14600 Équemauville B7 Gazole E10 SP 95 - E10 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 26/08/2022 Carrefour Market 16 route de Lieurey, 27230 Thiberville B7 Gazole E5 SP 95 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 25/08/2022 DOZULEENNE DE DISTRIBUTION 18 Grande Rue, 14430 DOZULĂ© B7 Gazole E5 SP 95 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 26/08/2022 Carrefour Contact 210, rue de la Croix Vignon, 27560 LIEUREY B7 Gazole E5 SP 95 E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 26/08/2022 Garare THIBERVILLE - MRA GOMATI 2 Rue de Lisieux, 27230 Thiberville B7 Gazole E5 SP 98 DerniĂšre mise Ă  jour 25/08/2022 EVy2DQ8.
  • r368reqqd1.pages.dev/966
  • r368reqqd1.pages.dev/783
  • r368reqqd1.pages.dev/977
  • r368reqqd1.pages.dev/350
  • r368reqqd1.pages.dev/160
  • r368reqqd1.pages.dev/196
  • r368reqqd1.pages.dev/55
  • r368reqqd1.pages.dev/784
  • r368reqqd1.pages.dev/908
  • r368reqqd1.pages.dev/588
  • r368reqqd1.pages.dev/806
  • r368reqqd1.pages.dev/658
  • r368reqqd1.pages.dev/877
  • r368reqqd1.pages.dev/899
  • r368reqqd1.pages.dev/233
  • station de comptage du breuil en auge